2 mars 2017 : Navigation de la Marina du bas du fort (Guadeloupe) à Deshaies (Guadeloupe) - 48 milles Brindacier sous génois et trinquette
Ca souffle fort au Sud de la Guadeloupe. La mer est blanche. Nous filons 7 noeuds avec juste la GV à 2 ris. Nous passons juste au pied du cap "Vieux fort". Le cap "Vieux fort"
3 mars 2017 : Navigation de Deshaies (Guadeloupe) à English harbour (Antigua) - 43 milles Une navigation agréable
Nous sommes partis vers 7h15 le matin de Deshaies et nous sommes arrivés à 14h30 à Antigua. Traversée de l'Atlantique à la rame 4 mars 2017 : Escale à English Harbour (Antigua) Pavillon d'Antigua English Harbour est le fief de Nelson. Il y a beaucoup de bâtiments de l'époque très bien restaurés et mis en valeur. Nous visitons avec plaisir le petit musée qui se trouve sur le port. Recherche de la fuite d'eau
Nous n'avons rien trouvé. Nous décidons de profiter de notre prochaine navigation, prévue au près elle aussi pour voir en directe la provenance de cette eau à priori douce. Bon, autre problème à régler : les fuites au niveau des boîtes à dorade. Lorsque le pont est balayé par les embruns, l'eau s'infiltre dans les boîtes à dorade et ruissèle doucement à l'intérieur humidifiant le matelas, les parois, ... Pour les néophites : une boîte à dorade est un trou dans le pont surmonté d'un cylindre et d'un chapeau permettant de laisser l'air passer pour permettre la ventilation du bateau tout en empèchant l'eau d'entrer. Bon, là, le problème c'est que l'eau rentre !!! Travail sur les boîtes à dorade
Après une journée si bien remplie, il est temps de se remonter le moral avec u ti'punch devant un puissance 4 format idéal pour le bateau que nous venons tout juste d'acquérir. Après l'effort, le réconfort ... 5 mars 2017 : Navigation de English Harbour (Antigua) à Simpson bay (Sint Maarten) - 102 milles Des grains, des grains et encore des grains ...
Notre objectif : les éviter dans la mesure du possible. Mais ils envahissent parfois tout l'horizon. Et si nous passons dessous, c'est le branle-bas !!! Nous devons réduire la toile sous des trombes d'eau et nous retrouvons trempés et bien secoués. Heureusement que l'eau est bonne !!! Même la mise à jour du journal de bord est acrobatique : il ne faut pas mouiller les instruments de la table à carte et ne pas se faire éjecter du siège. Remplissage acrobatique du journal de bord Nous faisons beaucoup de manoeuvres de voiles afin de suivre l'évolution de la force du vent. Nous devons nous méfier du génois car il est très difficile de l'enrouler lorsque le vent est trop fort. Nous devons absolument prendre l'habitude d'anticiper l'enroulement du génois !!! En navigation
A 2 milles de l'arrivée, nous nous faisons surprendre par un gros grain qui dépasse les capacités du pilote et nous oblige à enrouler en urgence la partie restante du génois. C'est assez difficile et le gréement bouge beaucoup. Il faut se dépêcher. Malgré tout, nous y arrivons et nous poursuivons en mettant en route le moteur et en affalant la GV. De toute façon, nous sommes arrivés alors pourquoi attendre ... Du 6 au 13 mars 2017 : Escale à Sint Maarten Fifi avec son ancien moteur et son nouveau moteur baptisé Oncle Alfred
Nos journées sont très occupées car nous devons fabriquer une nouvelle chaise pour ranger le nouveau moteur HB trop gros pour notre ancienne chaise. Nouvelle chaise pour le rangement du moteur sur le balcon arrière Et puis ce beau moteur tout neuf mérite une belle housse pour protéger son capot des rayons du soleil. Une maquette est réalisée en chiffon, puis la housse définitive est fabriquée avec le reste du tissu de la housse de l'annexe. C a en jette, non ?!?Housse du moteur
Et puis, nous devons trouver un moyen pour vider l'eau qui est rentrée dans un des boudins de l'annexe suite à son rangement valves ouvertes à l'envers sur le pont en navigation. Malgré cela, elle n'avance pas autant que nous l'espérions avec ce nouveau moteur de 9,8cv. Nous pensons que la housse que nous avons faite faire en Guadeloupe traine trop d'eau à l'arrière. Nous décidons de l'enlever afin voir si ça améliore les choses. C'est le top !!! Nous nous envolons !!! L'annexe déjauge à un peu plus de mi-puissance. C'est une réussite !!! Nous pourrons désormais mouiller même si le mouillage est loin des commodités. Nous sommes mouillés dans Simpson bay. Pour accéder au lagon, il faut passer sous un pont routier. Ce pont s'ouvre à des horaires fixes, une fois pour les bateaux entrants et une fois pour les bateaux sortants. Certains bateaux paraissent trop gros pour passer entre les piles du pont, mais ça passe !!! Sortie des bateaux du lagon
Le lagon en lui-même n'incite pas à la baignade. L'eau est sombre et pas très claire. C'est pourquoi nous avons préféré rester à l'extérieur. De plus, cela nous permet de partir quand nous le voulons sans être soumis aux horaires d'ouverture et de fermeture du pont. Le 7 mars à 08h50, nous sommes réveillés par une corne de brume. En fait, nous dérapons directement sur le voilier de derrière qui a trouvé ce moyen pour nous avertir. Nous mettons le moteur en route en urgence pour l'éviter et nous allons re-mouiller un peu plus loin sous 20 noeuds de vent et 30 noeuds sous les grains. Nous avions 20 mètres de chaîne dans 5 mètres de fond. Pas plus afin de limiter notre rayon d'évitage et ne pas toucher d'autres bateaux voisins. Cette fois-ci nous mettons 30 mètres de chaîne. Le 8 mars, la décision est prise. Nous partons chercher une nouvelle ancre plus grosse. Simpson Bay est l'endroit idéal pour trouver du matériel nautique. Il y a des shipchandlers énormes !!! Un aperçu des rayons des shipchandlers Nous trouvons facilement une ROCNA 25kg pour remplacer notre ROCNA 20kg qui correspond mieux à notre voilier. Il y a 4 ans, nous avions fait une étude détaillées des ancres dans le mouillage de Bequia et nous avions remarqué que les ancres les mieux plantées étaient les Rocna et les Spade. La Spade étant hors budget, nous avions choisi une Rocna. C'est pourquoi nous restons sur ce type d'ancre. Maintenant que nous avons une 25kg, il reste à trouver un acheteur pour notre ancienne ancre que nous ne pouvons pas garder à bord par manque de place. Notre nouvelle ancre
Nous décidons de rester à Sint Maarten le temps de faire nos dix heures de rodage pour que le moteur soit révisé gratuitement par le vendeur du moteur. Ces 10 heures d'annexe nous emènent faire le tour du lagon et voir un peu le côté français de l'île. Cela semble un peu moins smart et moins ostentatoirement riche. Les bateaux du côté hollandais Toujours pour le rodage du moteur bien entendu, nous allons tester les bars du coin. Vous remarquerez le chronomètre autour du cou pour bien suivre le rodage ... Une bonne raison d'utiliser l'annexe
Les 10 heures de rodage du moteur sont atteintes. Nous sommes lundi 13 mars. Le mécanicien du shipchanlder où nous avons acheté le moteur nous fait la révision pour la garantie. Tout va bien, le moteur est nickel. Plus rien ne nous retient à Sint Maarten. Si la météo le permet, nous nous mettrons en route vers la Guadeloupe dès demain. Le vent semble être mal orienté pour notre trajet alors nous allons certainement le faire par étapes : Saint Martin - Saint Barth - Saint Kitts - Montserra - Deshaies. 14 mars 2017 : Navigation de Simpson bay (Sint Maarten) à Saint Barthélémy - 17 milles Et quand on dit "beaux voiliers" ce n'est pas pour rire !!! Voici ce que nous trouvons à l'arrivée au mouillage de Saint Barth : Le voilier le plus cher du monde "Maltess Falcon" Quelques yachts équipés de tobogans sur leur côté De grands voiliers avec des équipiers très nombreux Nous trouvons finalement une petite place où nous nous glissons entre quelques bateaux un peu trop proches à notre goût, mais nous n'avons pas tellement le choix. Et puis, ce n'est que pour une nuit puisque nous repartons demain. Nos voisins proches nous regardent manoeuvrer avec apréhension mais finalement, leur attention est vite détournée par un gros yacht qui vient faire une manoeuvre de malade au milieu de tout le monde pour se mettre à couple d'un voilier classique qui était déjà en place. De notre vie, nous n'avions jamais vue une manoeuvre si osée et si bien réussie !!! Il faut dire qu'il y aurait eu des dégâts si le skipper s'était raté ... Pour nous récompenser de cette traversée petite mais désagréable, nous sortons la table et le ti'punch pour admirer tranquillement le coucher de soleil. 15 mars 2017 : Navigation de Saint Barthélémy à Saint Kitts - 47 milles A l'approche de Saint Kitts, le vent passe d'un seul coup de 24 noeuds à 8 noeuds !!! Nous nous attendons à prendre un gros grain sur la tête mais non, même pas. Arghhh, c'est dur pour les nerfs car nous sommes sous-toilés mais nous n'osons pas renvoyer de la toile. De toute façon, dans 1 mille à peine nous allons tourner la pointe et nous retrouver face au vent, alors pour quelques minutes de plus ou de moins, nous décidons de mettre le moteur ... Dire que nous avons désormais le vent de face est loin de représenter la difficulté que l'on a d'avancer dans cette mer hachée et courte avec des moutons partout !!! Mais nous n'avons pas trop le choix, il faut avancer et si nous décidons de mettre les voiles, le bateau nous emènera vers le Vénézuela ... Après 2 heures de moteur, à 3 noeuds, nous arrivons finalement dans un beau mouillage paisible, quoi que venté. Mais ce sera un bon test pour notre nouvelle ancre ... Installation pour admirer le coucher de soleil
Du 16 au 17 mars 2017 : Navigation de Saint Kitts à Deshaies (Guadeloupe) - 102 milles Un pélican au réveil Bon, hier ça n'avançait pas, mais là, ça s'annonce encore pire !!! Afin de mieux négocier ce parcours, nous décidons de prendre le temps qu'il faudra et le vent comme il viendra mais de faire le trajet à la voile. Notre destination prévue est Montserra, une île à 45 milles environ qui nous permet de couper le trajet en deux vers la Guadeloupe. Mais voilà, le vent n'est vraiment pas dans le bon sens et nous tirons des bords désespérants. Heureusement, nous avons un autre voilier sur le même parcours que nous et qui ne fait pas mieux que nous ... Ca rassure toujours de savoir que nous ne sommes pas les seuls dans la galère. En tout cas, ça va faire un bon test pour notre fuite d'eau, nous allons peut-être enfin trouver d'où elle vient car ça secoue ... Tirer des bords, forcément, ça rallonge le parcours ... Finalement, nous décidons de sauter l'escale de Montserra. Nous nous disons que tant qu'à en baver un peu autant que ça dure le moins possible. Puisque le vent sera identique demain, autant aller d'une traite jusqu'en Guadeloupe ... Enfin, l'important, c'est d'être arrivés et d'avoir maintenant tout notre temps pour nous reposer et profiter de ce magnifique mouillage ... Dommage, il est trop tôt pour sortir la table et le ti'punch ... Le soleil est loin de se coucher ... Du 17 au 29 mars 2017 : Escale à Deshaies (Guadeloupe) Nous retrouvons nos habitudes en Guadeloupe. Il est certain que sans voiture, c'est moins pratique mais Camille et l'équipage de Maumo viennent régulièrement nous chercher pour partager diverses activités festives : tournoi de jeu, barbecue, nuit à terre, promenade dans le 4x4 de Fred ... Quelques bons moments entre amis et en famille
Nous ne trouvons vraiment pas de voiture à louer. Aussi, Christophe et Carine nous prêtent la voiture une journée pour nous permettre de compléter notre avitaillement avant notre départ pour Panama. Tout rentre dans l'annexe !!! Avitaillement complémentaire La première nuit que nous passons à terre, nous laissons l'annexe au ponton, toute seule, juste attachée avec un petit câble et un cadenas. Heureusemement, à notre retour, elle est toujours là !!! Et avec son beau moteur tout neuf !!! Mais nous n'oublions pas pour autant de nous occuper de Brindacier. Cette escale est l'occasion de faire la révision des 300 heures du moteur : vidange moteur et inverseur, changement du filtre à huile, changement du filtre à gasoil, purge des pré-filtres à gasoil, vérification de l'impeller, nettoyage du filtre à eau, graissage du cardan, nettoyage du filtre à air ... Et puis nous cousons une protection contre le ragage sur notre belle drisse de GV toute neuve. A 400€, ce serait dommage de la trucider à la première traversée ... C'est simple, mais ça prend du temps. Il faut hisser la GV pour marquer où se trouve les points de ragage voile haute, à 1 ris, à 2 ris et à 3 ris. Ensuite, il faut mettre en place les protections anti-ragage et faire une surliure cousue de chaque côté, soit 8 en tout. Ca fait mal aux mains ... Et pour finir, il faut passer la nouvelle drisse à la place de l'ancienne sans les perdre dans le mât. Mais pour cette dernière opération, nous sommes devenus des experts (touchons du bois) ... Protection de la nouvelle drisse de GV
Modification de la housse de l'annexe
Ca aurait dû aller mieux après ça, mais non, nous n'avons pas assez coupé la housse. Tant pis, nous terminerons à une autre escale car les tortues qui tournent autour du bateau sont trop tentantes. Et hop, dans l'eau ... Tortue au mouillage Tant qu'à travailler sur l'annexe, Robin en profite pour améliorer la chaise du moteur hors-bord en lui ajoutant une plaque métallique de protection. Aïe aïe aïe, c'est dur de plier une tôle, ça fait mal au bras ... Ajout d'une tôle de protection sur le support du moteur HB Et puis, le plus dur, nous bouchons les fuites que nous avons détectées au pied de mât. Un simple seau jeté au pied de mât et de jolis filets d'eau dégoulinent dans la cabine avant. Avec toutes les vagues qui ont traversées le pont ces derniers temps, c'est à se demander comment nous n'en avons pas trouvé plus à l'intérieur. Seul soucis de cette réparation, il faut enlever tous les vaigrages et l'isolation d'une moitié de la cabine avant. Et le pire, arriver à tout remettre comme il faut !!! Réparation de la fuite d'eau du pied de mât
Puisque de toute façon nous devons aussi démonter le vaigrage de l'avant du carré pour accéder au pied de mât, nous en profitons pour rajouter une protection thermique autour de la cheminée du poële. Tant qu'à faire ... Protection thermique autour de la cheminée du poële Il est maintenant temps de partir vers Panama afin d'avoir du temps profiter des Galapagos avant de traverser le Pacifique. Aussi, c'est avec regrets mais détermination, malgré tout ce qui nous retient en Guadeloupe, que nous disons au-revoir. Au-revoir donc et merci beaucoup à David, Camille et leurs enfants, Fred et Béa, Christophe et Carine pour tous ces moments de pur bonheur. Au-revoir à tous et à très bientôt pour d'aussi bons moments ... Mais c'était sans compter sur la météo, 27 mars, le départ est repoussé par manque de vent. Nous n'allons tout de même pas commencer cette traversée de 10 jours par 48 heures de moteur !!! Et puis, nous avions très envie de faire une plongée dans ce petit club à l'air très sympathique. Effectivement, nous confirmons, "Calypso" est un club de plongée très sympathique à Deshaies !!! Qui dit que Robin n'aime pas l'eau ... Un petit tour à la superette pour racheter des yaourts et quelques légumes et nous sommes fin prêts pour partir. Mais non, décidément, ce n'est pas le moment !!! Un coup de vent est annoncé sur notre route. Au moins 30 noeuds sur les gribs à la pointe de la Colombie. Alors nous décidons d'attendre encore un peu histoire de voir si le vent montera encore ou diminuera. Nous n'avons pas du tout envie de rencontrer du mauvais temps sur la traversée de la mer Caraïbes réputée traîtresse. En fin d'après-midi, nous ne savons pas si c'est la coupe de cheveux de Robin ou le matériel de plongée qui sèche dans le portique, mais quoi qu'il en soit, le bateau des douanes a été très fortement attiré par Brindacier. A moins que ce ne soit Brindacier lui-même qui les ait inspirés ... En tout cas, nous recevons la visite des douaniers pour un contrôle de routine. Le top du top quand on a un contrôle, c'est de ne rien avoir à se reprocher. Mais malgré tout, nous ne sommes pas très à l'aise ... Mais tout se passe bien et c'est avec un grand sourire que nous les voyons repartir avec leurs grosses chaussures noires que nous n'avons pas osé passer au produit anti-cafards lors de leur montée à bord ... Le départ est donc prévu pour jeudi 30 mars. Attendons de voir le prochain bulletin météo et profitons de ce mouillage paisible ... Comme nous n'allons pas entamer de nouveaux bricolages avant de partir, notre temps est réparti entre lectures, baignades, siestes, ... On en prend vite l'habitude ... Et hop, un festival de nuages et un beau coucher de soleil, juste pour le plaisir des yeux !!! Une vue magnifique sans cesse renouvelée du mouillage de Deshaies
Du 30 mars au 3 avril 2017 : Navigation de Deshaies (Guadeloupe) à Orenjestad (Aruba) - 537 milles 30 mars 2017 (116 milles parcourus) 14h30, appareillage. Les 40 mètres de chaine sont remontés à bord ainsi que l'ancre. Lors de cette manoeuvre, un voilier Amel américain a dû se déplacer car son bateau était juste au-dessus de notre ancre. Après une heure de moteur, nous naviguons à 120° du vent sous GV haute et génois. Brindacier avance à 6,5 noeuds de moyenne. Le régulateur fonctionne sur cette mer belle, voire calme. C'est parfait !!! Brindacier fait son chemin Dans la nuit, le vent vire un peu à l'Est, nous obligeant à faire plus de portant et une petite houle de Nord-Est apparaît. Conclusion : Quelques petits empannage involontaires bien maîtrisés par le frein de bôme et un régulateur d'allure devenu beaucoup moins précis.Au cours de la soirée, un gros grain s'agglutine sur notre bâbord. Nous voyons dessous de gros éclairs sans tonnerre, comme de puissantes décharges d'électricité statique. Par chance, nous ne passons pas dessous ...Vers 03h30 du matin, plusieurs empannages essentiellement dûs à la houle nous incitent à remplacer le régulateur par le pilote automatique. Le cap est tout de suite plus fiable. Devant nous s'étire une route de 1151 milles nautiques. La météo nous prédit un vent portant forcissant autour des 3 et 4 avril. Pas trop fort, pas trop fort s'Il Vous Plaît ... 31 mars 2017 (122 milles parcourus) En effet, depuis ce matin, nous sommes passés sous les 10 noeuds de vent apparent. Brindacier nous surprend agréablement car avec un vent apparent entre 6 et 10 noeuds à 120°, notre vitesse oscille entre 4,5 et 6,5 noeuds. Nous croisons également un voilier nommé Pumbayo qui semble faire route soit vers Cuba, soit vers Panama mais en tirant des grands bords de largue. Nous essayons de le contacter par VHF mais il ne répond pas. Le repas de midi est avalé vers 14h00. C'est la classique salade de choux (oignons rouges, tomates et carottes) et un super ananas en dessert. Nous sommes partis avec 6 ananas de Guadeloupe à des stades de murissement variés. Ils sont divins !!! Un grand merci à Béa et Fred pour nous les avoir donnés. La pêche aux ananas, ça marche mieux que la pêche tout court ... Comme les ananas sont de sortie, nous augmentons notre collection de rhum arrangé en lui ajoutant une bouteille de rhum garnie de morceaux de peau d'ananas selon la recette fournie par Béa. Quelques gousses de vanille complètent la recette. Pour l'instant nous avons donc Rhum-Ananas-Canelle et Rhum-Ananas-Vanille. Pour fêter le début de cette traversée, nous puisons deux petits paquets dans notre boîte à trésors. Pour rappel, il s'agit d'une boîte confectionnée par la famille contenant divers petits mots, dessins, cadeaux, énigmes à découvrir au fur et à mesure de nos navigations. Aujourd'hui, nous sortons un beau collage de Simon et une photo "humoristique" familiale. Ouverture de la boîte à trésors Le reste de la journée est paisible sous un beau soleil, ce qui nous permet de recharger les batteries à 100%. Nous lisons beaucoup ... Le capitaine en plein travail ...
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006 - Mars 2017 |