Du 1er au 9 mai 2018 : Navigation de Pitcairn à Hao - archipel des Tuamotu (750 milles) Effectivement, le vent léger est pleine face et nous passons toute la nuit au moteur. Quel régal de savoir qu'il fonctionne parfaitement maintenant que nous lui avons changé ses filtres !!! Une vraie horloge !!! Nous prenons un ris dans la GV dans le cours de la seconde nuit afin de dormir tranquillement. Vers 15h00, le vent se calme et nous devons à nouveau mettre le moteur avec le pilote automatique. La météo reçue avec la radio HF en BLU montre que le vent n'est pas prêt de revenir. Alors nous nous faisons une raison, nous ferlons toutes les voiles afin d'éviter qu'elles battent et nous éteignons le moteur car il est hors de question de faire 3 jours de moteur alors que rien ne nous y oblige : pas de dépression annoncée, vent de retour dans 3 jours dans le bon sens, ... La mer est d'huile. La nuit, c'est magique. Toutes les étoiles se reflètent dans la mer. La voute céleste est à la fois au-dessus de nos têtes et sous nos pieds. C'est comme si nous étions suspendu sur un voile entre deux mondes. Et ce silence, que c'est beau. Brindacier entre ciel et mer
Si calme d'ailleurs que Robin oublie de mettre son réveil et dort tout d'un trait de 00h00 à 03h00 !!! Ah ben bravo !!! Quelle veille !!! En fait, là où nous sommes, ça ne nous inquiète pas trop car il n'y a aucun trafic : les cargos et les goëlettes ne passent pas par là, les voiliers ne font pas route directe vers Pitcairn à partir des Tuamotu et nous sommes les seuls à partir de Pitcairn. Conclusion : La mer est à nous !!! Et comme elle est belle ... Calme plat sur tout l'horizon
Par contre, aucune touche sur nos lignes. Elles sont peut-être trop visible sur cette mer d'huile et les poissons rigolent ... Alors, nous cuisinons, nous lisons, nous regardons un film, nous paressons ... Pêche et cuisine
et paresse et paresse ...
Après plusieurs jours de paresse, nous sentons une envie pressante de dépenser notre trop plein d'énergie et nous nous mettons au travail. Rappelez-vous, il y en a toujours sur un bateau quel qu'il soit ... Nous affalons le génois pour le ré-endraillé car il s'était défait au point d'amure. Etant donné que la drisse de génois s'use en haut du mât, pour le hisser, Robin doit monter en haut du mât pour vérifier que la durite de protection anti-ragage se positionne bien. Il en profite pour essayer de voir des risées à l'horizon. Mais rien de rien ... Affalage et hissage du génois
Après le génois, c'est au tour de la Grand Voile. Lorsque nous prenons 3 ris, la toile qui n'est pas utilisée pendouille lamentablement sous la bôme en prenant le vent. Nous devons mettre des sortes de rabans pour attacher toute cette toile inutile. GV à 3 ris bien ferlée sur sa bôme
Enfin, il reste à réparer la main de fer cassée à Pitcairn par la houle et la chaîne prise sous une roche plate. Nous avons vraiment eu de la chance de la retrouver. Après une longue discussion sur la longueur appropriée pour cette nouvelle main de fer, Robin coupe le bout et Sandrine se lance dans l'épissure. Robin râle souvent sur la quantité de choses que nous avons sur Brindacier mais là, il faut avouer que c'est vraiment pratique d'avoir suffisamment de bout de 24 pour refaire une main de fer. Sans cela, nous devrions attendre d'arriver à Papeete !!! Pour éviter de perdre à nouveau la main de fer, nous nous creusons les méninges pour trouver un système qui permette qu'elle reste accrochée à la chaîne si le bout casse. Nous en arrivons à un système avec un boulon que l'on passe dans le maillon supérieur de la chaîne avec un élastique permettant de le maintenir en place. Nous ne sommes pas très convaincus de notre idée, mais nous verrons bien ... Epissure de la main de fer et système anti-perte ...
Puis, le vent revient tout doucement le 7 mai. Nous envoyons la GV avec 2 ris pour éviter qu'elle batte et nous déroulons un peu de génois histoire d'avancer un tout petit peu sans faire battre les voiles. Et ça marche, pas très vite, entre 2 et 3 noeuds, mais nous avançons. Dans la nuit, le vent s'établit doucement mais la houle aussi. Elle agite Brindacier d'un bord à l'autre et la GV empanne sur un coup de roulis tordant du même coup un chandelier pris dans l'écoute de GV. Grrrrr ... On verra ça à Hao. Et hop, un ajout à la liste des travaux à faire. Peu de temps après, la patte d'oie en dyneema qui sert de balancine de tangon casse. A priori, elle s'est usée sur un bord un peu tranchant du tangon. Quand on vous dit qu'il y a toujours quelque chose à réparer sur un bateau ... Ce point est ajouté à la liste des travaux à faire à l'escale. Quelques grains passent et pas de chance pour Sandrine l'un d'eux, bien pluvieux, passe sur Brindacier au moment même où elle est en train de régler le régulateur d'allure. Elle n'a même pas le temps de rentrer, juste celui de prendre une bonne douche sous le regard rieur de Robin qui en profite lâchement pour prendre des photos, bien à l'abri à l'intérieur !!! Comme on dit, la vengeance est un plat ... Une bonne douche après plusieurs jours de mer sous la chaleur ...
Le vent reste établi et nous devons ralentir la dernière nuit pour pouvoir arriver à Hao de jour. L'idéal étant vers 8h00 pour passer la passe au bon moment. Avec le calme de ses derniers jours, celle-ci devrait être facile à passer. C'est effectivement le cas. Nous entrons dans le lagon de Hao avec 1 petit noeuds de courant entrant, suivis par le beau catamaran NoRehearsal, un catana 521 performance qui n'avait aucune information sur les marées et les courants et nous avait demandé de l'aide pour entrer. Entrée par la passe de Hao suivi par NoRhearsal
A 10h15, nous mouillons devant le village de Hao où Robin, n'ayant pas profité de la douche du grain, se jette à l'eau pour se rafraîchir un peu. Elle est salée mais plus chaude !!! Du 10 au 11 mai 2018 : Escale à Hao - archipel des Tuamotu Arghhh, nous nous sommes fait avoir !!! Nous qui pensions repartir demain ou après-demain, c'est raté !!! Et oui, nous n'avions pas pensé que c'est le week-end de l'ascension et nous sommes arrivés pile le jeudi de l'ascension ... La poste est donc fermée jusqu'à lundi matin, jour où le vent commence à devenir beaucoup moins sympathique pour repartir ... Bon, nous allons essayer de négocier avec la postière ... Mais avant cela, nous nous rendons à la Gendarmerie faire notre entrée en Polynésie. Et oui, nous en sommes sortis pour aller à Pitcairn, il faut donc de nouveau faire une entrée. Pitcairn est d'ailleurs une escale très pratique pour les voiliers français qui désirent rester plus de 3 ans en Polynésie sans faire Papeetiser leur bateau. Papeetiser signifie payer une taxe équivalente à environ 10% du prix estimé du bateau. Si le bateau sort de Polynésie et y rentre à nouveau, le compte à rebours des 3 ans repart à zéro quel que soit le temps passé en dehors de Polynésie. Pitcairn étant assez proche et facile atteindre, cela en fait une destination idéale pour les voiliers en date limite de séjour. Mais bon, la législation varie, alors ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain. La gendarmerie de Hao Bref, nous repartons de la gendarmerie avec une vague idée de l'endroit où habite la postière. En chemin, nous rencontrons un monsieur très sympa qui fait ouvrir pour nous une petite épicerie pour racheter quelques paquets de pâtes et nous emène jusque chez la postière. Ipu, notre guide à Hao
C'est quand même vraiment cool !!! Nous n'imaginions pas que la poste ouvrirait rien que pour nous un jeudi d'ascension ... Mais d'après la postière, ça arrive régulièrement qu'on lui demande d'ouvrir en dehors des horaires ... En tout cas, MERCI BEAUCOUP !!! Appareil photo dans le sac, nous partons maintenant à la recherche du camion citerne de gasoil afin d'essayer de récupérer quelques bidons pour remettre nos réserves à niveau. Bingo, le voilà, au fin fond d'un petit chemin. Pas de soucis pour en avoir autant qu'on veut mais il faut téléphoner au siège de Petropol à Tahiti pour qu'ils nous envoient un RIB pour que l'on puisse faire un virement de notre compte postal pour payer le gasoil. Une fois le virement confirmé, nous pourrons récupérer le gasoil. Notre escale à Hao a été plus technique que touristique. D'une part parce que tout est plutôt très tranquille en ce long week-end d'ascension et d'autre part parce que nous y avons déjà passé pas mal de temps. Nous lions connaissance avec le magnifique Catana 521 Performance NoRealsal qui nous invite à dîner à bord pour nous remercier de les avoir aidé à passer la passe et nous passons une excellente soirée. Après une journée de repos, nous nous préparons à partir vers de nouveaux atolls des Tuamotu ... Du 12 au 14 mai 2018 : Navigation de Hao à Tahanea - archipel des Tuamotu (234 milles) Après le repas de midi, taboulé fait maison par Robin, nous assistons à des scènes de chasse incroyables !!! Attirail de pêche et yoyo en place à l'arrière
Le deuxième jour, le vent est plein arrière et nous sommes obligés de tangonner le génois et d'essayer de faire un cap le plus droit possible pour ne pas empanner involontairement. Le régulateur d'allure étant moins précis que le pilote hydraulique, nous passons sur ce dernier. Le problème étant que nous n'aimons pas que les batteries descendent en dessous de 12,40V et nous devons donc repasser sous régulateur d'allure pendant la nuit afin de limiter la consommation électrique. Ca marche aussi mais moins droit ... D'ailleurs, suite à un empannage un peu sauvage, nous avions tordu un chandelier dans lequel s'était prise l'écoute de GV. Robin profite de cette traversée pour le réparer provisoirement. Pour ce faire, nous sortons notre boîte à gros boulons. Elle était sur Brindacier lorsque nous l'avons acheté et nous l'avons gardée. Vous comprendrez mieux maintenant pourquoi nous sommes un peu chargé ... La boîte à gros boulons ...
Bricolage sur le chandelier
Nous arrivons devant la passe de Tahanea le lendemain avec un vent oscillant entre 18 et 22 noeuds. Ca souffle bien mais la passe est large et nous y sommes au bon moment grâce au fichier TuamotusCurrentGuestimator qui nous aide à calculer le moment où le courant est le moins fort pour entrer et sortir des passes des atolls des Tuamotu. Motu à tribord en entrant dans la passe de Tahanea La suite du parcours est sujet à une grosse discussion au sein de l'équipage ... Sandrine veut absolument aller mouiller devant un petit motu dans le Sud-Est du lagon mais Robin voudrait mouiller juste au Nord de la passe. Finalement, à force de persuasion, nous tentons le motu sous les grognements persistants de Robin et l'assurance de Sandrine que plus nous allons approcher, plus nous serons à l'abri, plus la mer sera calme et plus nous irons vite ... En route vers la partie Sud-Est du lagon
Du 15 au 16 mai 2018 : Escale à Tahanea - archipel des Tuamotu D'abord, ignorer superbement, les gentils requins qui viennent voir ce que l'on bricole ... Sous les regards curieux, que le spectacle commence ...
Et voilà le résultat
Nous profitons de cette belle eau chaude et claire pour nettoyer la coque de Brindacier qui en a bien besoin, quoi que nous ayons déjà vu largement pire ... Un peu de nettoyage ne serait pas superflu
Etanchéification de la capote de descente
Pour finir cette belle journée, nous invitons Charlotte et Pierre à une soirée jeu de société. Malheureusement, la codéine avalée par Pierre pour limiter son mal de dent mélangée au rhum, ça ne fait pas bon ménage ... Quoiqu'il n'ait pas l'air si malheureux Le troisième jour, nous décidons de partir mouiller à proximité de la passe afin de pouvoir sortir du lagon au bon moment. Après 2 heures de navigation sur la trace de notre aller, nous avons la surprise de voir le voilier Jeunes Dirigeants au mouillage !!! Une petite pause café à leur bord nous permet de faire la connaissance de Caroline et Philippe du catamaran Ivadel. Mais le temps nous est compté si nous voulons prendre la passe à l'heure pour nous diriger vers Fakarava où nous comptons plonger, plonger et encore plonger !!! 17 mai 2018 : Navigation de Tahanea à Fakarava - archipel des Tuamotu (50 milles) Nous trouvons 1,5 noeuds de courant sortant qui nous pousse tranquillement vers la sortie. Nous mettons une ligne à l'eau au vu des scènes de chasse que l'on peut voir autour de Brindacier. Nouvelle espèce : le thon jaune à trous ...
Nous ne pouvons pas laisser perdre une belle pièce comme ça. Nous le préparons en filet et nous le salons. C'est une première. Nous verrons bien si ça marche. Nous en gardons tout de même la moitié pour faire tout de suite à la poële. Salaison de thon A 18h45, nous éteignons le moteur et nous essayons de bloquer l'arbre d'hélice avec la cale en bois fabriquée par Robin. Malheureusement, cela ne fonctionne pas, l'arbre glisse sur la cale et ne s'arrête pas. Tant pis, nous allons devoir trouver autre chose ... Brindacier file comme le vent et nous devons absolument ralentir pour arriver au bon moment dans la passe de Fakarava Sud. Ah là là, ces passes, quel casse-tête pour les enchaîner ... Nous finissons devant la passe Sud de Fakarava vers 4h00 du matin à 2,5 noeuds sans aucune voile !!! Il ne nous reste plus qu'à faire des ronds dans l'eau en attendant que le soleil se lève. Remarquez, ça en vaut la peine car c'est splendide. C'est bôôôôô !!! Nous rentrons dans le lagon avec précaution contre 3 noeuds de courant sortant. Nous manquons de nous tromper de route et faisons demi-tour au dernier moment pour prendre le passage sur bâbord qui contourne un haut-fond juste après la passe. Les distances sont trompeuses car nous voyons les voiliers au mouillage un peu plus loin et il est très tentant de s'en approcher. Mais ce n'est pas la bonne solution car il n'y a pas assez de fond pour nous pour passer par là. Nous verrons d'ailleurs d'autres voiliers faire la même erreur que nous dans les jours suivants ... Le fond est tapissé de grosses patates de corail et il est très très difficile de mouiller ici. Heureusement, nous avons la chance de voir une bouée se libérer juste à notre arrivée. Le bonheur, tout simplement ... Du 18 au 26 mai 2018 : Escale à Fakarava - archipel des Tuamotu Club de plongée de Fakarava Sud, chez Sané
Les bateaux de plongée en aluminium sont impeccables. Le matériel est bien entretenu. Nous n'avons pas besoin de porter les blocs car ils sont gonflés juste à côté des bateaux. Les moniteurs sont très sympas. Enfin bref, le top du top ... Plongées à Fakarava Sud
Oui, on sait, on sait, les photos sont bleues. Mais l'appareil est tout neuf, il faut apprendre à s'en servir ... Et puis, il n'y a pas que les requins, il y a aussi les raimoras dont l'un d'eux cherche désespérement un compagnon. Un raimora attachant : reconnaissance et adoption
Allez, encore un, juste pour le plaisir ... Maintenant que nous n'appréhendons plus trop de plonger parmi les requins, les nombreux, les très nombreux requins, Marc, notre moniteur préféré, nous propose de faire une plongée de nuit. Là, nous explique-t-il, c'est une autre paire de manches : nous sommes vraiment au milieu d'eux en pleine période de chasse. Ce n'est pas dangereux mais il y a certaines règles à respecter : savoir se mouvoir rapidement sans paniquer si l'on se retrouve au milieu de la zone de chasse, ne pas paniquer si l'un d'eux nous heurte par erreur, ... C'est vraiment incroyable !!! Il y en a partout. Quand on descend, ça grouille de partout. A tel point qu'on ne sait pas où se poser sur le sol. Mais Marc est vraiment très rassurant et on voit tout de suite qu'il a l'habitude. Il nous guide tranquillement sur une petite plage de sable où nous pouvons nous poser et observer ce ballet incroyable en toute confiance. Nous avons le plaisir de voir Ivadel avec à son bord Caroline et Philippe arriver au mouillage pas très loin de nous. Et voilà deux nouveaux plongeurs avec qui nous apprécions vraiment de passer du temps. Une amitié sincère nous lie et nous en profitons pleinement. Marc et Caroline
Et puis l'ambiance est excellente. Nous rigolons bien, nous sommes heureux et sur un petit nuage. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, mais il est vrai que là, il y participe grandement en nous permettant de payer toutes ces plongées. La ballade des gens heureux
Bon, la plongée, la plongée, c'est bien mais il n'y a pas que ça dans la vie ... Il y a aussi Brindacier. Alors entre deux plongées, nous nous occupons de lui. Glutage d'un hublot fendu suite à un empannage sauvage avec l'écoute de GV dedans
Réparation de la housse de l'annexe
Nous visitons le village de Tetamanu à Fakarava Sud avec Caroline et Philippe sous la direction de Marc qui connaît le coin comme sa poche. Belles couleurs de l'église de Tetamanu
Magré de que l'on pourrait croire, il y a de l'eau sur certains atoll des Tuamotu. Ce sont des lentilles d'eau douce que l'on peut trouver en creusant un peu le sol. Il y en a plusieurs à Fakarava Sud permettant ainsi aux habitants d'avoir de petits potagers. Puit d'eau douce et jardin potager
Le Tamanu est un arbre qui pousse en Polynésie et produit des noix que l'on peut faire sêcher pour en récupérer l'huile. Cette huile est réputée pour aider à a désinfection et la cicatrisation des plaies. C'est un gros ravail car il faut ramasser les noix tous les jours, les casser, les mettre à sêcher et les retourner régulièrement. Sêchage des noix de Tamanu et mur de maison en palmes de cocotier
Nos journées sont bien remplies et lorsque le soleil se couche sur le lagon de Fakarava, nous nous endormons le sourire aux lèvres ... Coucher de soleil sur le lagon de Fakarava Le 24 mais, après une semaine de plongée à Fakarava Sud, nous nous décidons à partir vers Fakarava Nord où les plongées sont aussi très réputées. Nous disons au-revoir à Marc avec regret ainsi qu'à Caroline et Philippe que nous espérons bien retrouver plus loin. Nous ne ferons qu'une seule plongée à Fakarava Nord. Elle est très belle mais nous préférons garder un peu de sous pour Rangiroa. Le village de Rotoava est plus grand que Tetamanu. Il y a un Yatch Club Service où nous donnons notre linge à laver et une bouteille de gaz à remplir. Il y a aussi plusieurs alimentations dans lesquelles nous refaisons le plein de notre avitaillement. Crêperie à Rotoava Des images plein la tête, le ventre plein, Brindacier toujours prêt, nous décidons de partir vers Toau, petit atoll sur le chemin de Rangiroa, prochain spot de plongée !!! 27 mai 2018 : Navigation de Fakarava à Toau - archipel des Tuamotu (42 milles) Espérant réitérer notre exploit de la dernière traversée, nous mettons les deux lignes de traine à l'eau. Il n'y a pas beaucoup de vent. Aussi, c'est au moteur que nous parcourons les 42 milles qui nous séparent de notre destination. Mettant à profit le calme de cette traversée, Sandrine fabrique une housse en néoprène pour son nouvel appareil photo. Activités manuelles pendant la navigation
Après avoir remonté les lignes de pêche toujours vides, nous arrivons dans l'anse Amiot à 14h20 où nous prenons une bouée située à proximité de la maison après avoir suivi scrupuleusement l'alignement d'entrée. L'endroit est vraiment joli. Du 28 au 30 mai 2018 : Escale à Toau - archipel des Tuamotu Bateaux de pêche remontés sur leur ber Tant pis, nous allons faire un petit tour puis nous nous allongeons sur le ponton pour profiter du calme de l'endroit. Après quelques minutes, nous voyons arriver trois couples avec tout ce qu'il faut pour un barbecue auquel ils nous invitent sans hésiter. A notre retour, nous faisons la connaissance des propriétaires des lieux qui sont vraiment très sympathiques. C'est dommage car ils doivent partir à Fakarava pendant 3 jours pour un mariage. Nous ne les verrons donc plus. Mais cela ne les empêche pas de nous proposer de venir autant que nous voulons à terre et utiliser le barbecue, les boules de pétanque, les kayaks, ... Trop cooooool ... Le lendemain, Caroline et Philippe du catamaran Ivadel arrive au mouillage. Les quelques bouées étant toutes occupées, ils mouillent dans 15 mètres de fond, au milieu des patates de corail. Robin, fier de ses nouvelles capacités en apnée ira les aider à positionner leurs bouées sur leur chaîne. Mais là, bien qu'il y ait pas mal de requins qui nous suivent, le plus impressionnant, ce sont les murènes géantes qui sortent des patates de corail. Elles sont vraiment énormes et nous passons au-dessus du corail avec de plus en plus de réticence. Robin en apnée et Philippe à la cuisine
Dans l'après-midi, Enzo rentre à son tour dans le mouillage avec son catamaran de charter et ses clients. Pendant que ceux-ci sont à terre, il vient à bord d'Ivadel et répond avec un grand sourire à toutes nos questions sur les futures escales à ne pas manquer. C'est une mine d'or pour nous et Caroline s'empresse de tout noter dans son cahier à escale. Enzo et le reste de la clique sur Ivadel 31 mai 2018 : Navigation de Toau à Rangiroa - archipel des Tuamotu (104 milles) C'est la première fois que nous allons faire une navigation de plus de 24 heures avec l'annexe dans le portique. Robin ayant démonté le régulateur d'allure, la plage arrière de Brindacier est dégagée et nous avons la flemme de remonter l'annexe sur le pont, la dégonfler, la sangler ... à chaque atoll. Alors c'est décidé, nous allons poser le moteur sur sa chaise sur le balcon arrière, remonter l'annexe dans le portique et bien l'attacher pour éviter qu'elle frotte quelque part et ne s'abîme. L'annexe dans le portique De plus, le temps est idéal pour cette expérience : vent léger au portant. Une fois les lignes de pêche à l'eau, nous tangonnons le génois en ciseaux avec la GV et vogue Brindacier ... Brindacier en ciseaux en route vers Rangiroa Nous ouvrons un cadeau dans notre boîte aux trésors et cette fois-ci, c'est Sandrine qui doit arborer un beau tatouage pendant plusieurs jours à un endroit visible par tous. Nous ne le disons pas assez, mais cette boîte aux trésors est un vrai petit bonheur pour nous et c'est pour la faire durer que nous ne l'ouvrons qu'avec parcimonie ... Tatouage de la boîte aux trésors Le vent mollit, mollit, mollit et nous nous résignons à démarrer le moteur à minuit afin d'arriver à l'heure devant la passe de Rangiroa. Une fois à l'intérieur du lagon, Robin prépare tranquillement tout ce qu'il faut pour soit mouiller, soit prendre une bouée pendant que Sandrine contourne avec application le motu Nuhi Nuhi bien à l'abri sous le bimini Robin, prêt à toutes les éventualités pendant que Sandrine approche doucement
Malheureusement, il n'y a pas de bouée et nous devons mouiller encore une fois au milieu des patates de corail. Cette fois-ci, c'est Sandrine qui va à l'eau positionner les bouées sur la chaîne. Mais en bouteille ... Mise en place des bouées sur la chaîne de mouillage
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020 - Mai 2018 |