Du 3 au 7 décembre 2017 : Navigation de Amanu - archipel des Tuamotus à Fatu Hiva - archipel des Marquises Donc, en ce dimanche 3 décembre, nous quittons notre motu et prenons la direction de la passe de Amanu afin de sortir du lagon et de regagner le large. Passe de Amanu
A ce moment là, nous entendons des personnes discuter de météo sur le canal 16 de la VHF. Nous faisons ainsi par radio interposée, la brève connaissance d'Adrien sur son bateau Laurine juste avant le franchissement de la passe. Le vent est modéré, environ 13 noeuds. Il est 14h30, nous envoyons la GV en haut et le génois au complet. Le créneau météo est correct mais pas exceptionnel. En effet, notre route est Nord-Nord-Est (16°) et le vent est Est-Nord-Est (variant de 65° à 90°). Cette petite composante Nord du vent nous oblige à faire du près serré en permanence. Nous voilà donc en mer sous le soleil écrasant des Tuamotus, à bouqiner pendant que le régulateur d'allure assure un cap au près serré tout a fait honorable pour un bateau de croisière. La première nuit se passe sur une mer belle, sans grain et avec beaucoup de dodo. Jour 2 : Lundi 4 décembre (110 milles parcourus) Nous décidons d'ouvrir un petit trésor de notre boîte. C'est une devinette sur Hélène de Troyes. Nous la résolvons rapidement grâce à un super travail d'équipe ! Dans la foulée, nous prenons le premier ris dans la GV car le vent doit monter et les grains sont parmis nous. Miam miam les pâtes ... Le vent s'étant stablisé, nous renvoyons le génois et naviguons maintenant sous GV 1 ris et génois complet. Régulièrement Sandrine tente l'ouverture d'un hublot et s'installe dessous, dans le léger, très léger courant d'air, pour lire. En général au bout de quelques minutes, une vague s'invite à l'intérieur et il faut éponger et changer de stratégie. Un peu d'air pour respirer ... ou un peu d'eau !!!
Le soleil cogne tellement dehors que nous préférons suer dedans que cramer dehors. En revanche vers 18h, le cockpit devient un endroit très agréable. La nuit également est belle avec une lune pleine et le passage d'un seul grain pas trop fort. Jour 3 : Mardi 5 décembre (115 milles parcourus) Mauvaise nouvelle : Une couture du génois est en train de se défaire. Il s'agit d'une couture reliant deux laises entre elles qui se découd, se découd, se découd ... Soyons sérieux avant que cela ne se propage sur toute la largeur du génois, nous décidons de l'enrouler. Allez hop à la manoeuvre. Aïe aïe aïe, le génois se découd !!!
Nouvelle mauvaise nouvelle : La ralingue au niveau du bas du profil de l'enrouleur s'est déchirée sur quelques dizianes de centimètres. Bon, il y a aura du boulot à faire sur le génois. En remplacement, nous envoyons la trinquette. La différence se fait bien sentir : 22m2 de trinquette contre 55m2 de génois, moins de puissance, moins de vitesse. Grrrrr ... A bord, il fait toujours aussi chaud alors Sandrine essaie de se ventile toujours sous les hublots et Sandrine fini toujours trempée !!! Malgré cela, Robin tente l'expérience. Un coin au frais pour se reposer La gite et les à-coups dans les vagues rendent la vie à bord bien plus fatiguante que lors des navigations aux allures portantes. Les durites de gasoil ? Même les yeux fermés nous saurions faire ...
C'est maintenant l'heure du taboulé et de la sieste. Dehors ça souffle et ça mouille mais Brindacier et son barreur préféré (le régul') assurent tous les deux. Jour 4 : Mercredi 6 décembre (102 milles parcourus) Un grain au cours de la nuit, nous oblige à rentrer le peu de génois que nous avions. Nous sommes sous GV haute et trinquette. L'équilibre est meilleur que ce que l'on aurait pu croire. La chaleur étant toujours dure à supporter, Sandrine persiste sur sa technique de lire sous un hublot avant la vague et la cata ... Et bien aujourd'hui, à 12h45, la vague est grosse et c'est l'équivalent de plusieurs seaux d'eau de mer qui se déverse sur Sandrine (pas grave) mais également sur les coussins du carré (plus grave) et qui s'infiltre sous les planchers. Grand nettoyage en cours et la décision est prise, les hublots restent fermés !!! Jour 5 : Jeudi 7 décembre (45 milles parcourus) Une boite de ravioli de volaille fera l'affaire pour le déjeuner. Pour cette nav de 4,5 jours nous n'avons pas fait de grande cuisine ni de patisserie. Les conditions n'étaient vraiment pas engageantes pour ce genre d'activité. A 16h30 les Marquises (Fatu Hiva) sont en vue !!! Ca y est, à 22h nous passons derrière Fatu Hiva. La mer s'apaise et le vent diminue. Nous affalons les voiles, lançons le moteur et prenons le cap du mouillage de la baie des vierges. Comme cela est mentionné dans les guides nautiques, nous avons le droit à de bonnes rafales catabatiques à 30 noeuds en arrivant ainsi qu'à un bon grain rendant la visibilité quasi nulle. Une fois passé, nous entrons. 3 bateaux sont mouillés dans la baie : 2 ont leur feu de mouillage mais pas le troisième. Et voilà c'est à 00h que l'ancre de Brindacier plonge dans les eaux sombres des Marquises après 4,5 jours de près serré. Le pont et l'accastillage sont imprégnés de sel cristallisé. Une fois le mouillage sécurisé, Sandrine s'apprête à éteindre le moteur lorsque celui-ci s'arrête de lui-même !!! Grrrr ..... !!!!! Bon, voyons quand même le bon côté des choses, il a attendu que nous soyons mouillé pour caler ... A 5mn près et cela aurait pu être catastrophique !!! Mais pour l'heure allons dormir. Demain nous profiterons de cette baie qui est, parait-il, la plus belle des Marquises. Nous verrons bien cela au reveil quand il fera jour ... Du 8 au 16 décembre 2017 : Escale à Fatu Hiva - archipel des Marquises La baie des vierges Nous préparons l'annexe et la mettons à l'eau pour aller dire bonjour aux trois bateaux mouillés dans la baie. Il faut dire que notre arrivée tardive n'a pas été très discrète : "Allume devant !!! Non, pas là, là !!! Arghhhh, mais il est où cet ovni de M... ??? Je vais lui rentrer dedans si tu ne l'éclaires pas !!!" Arghhhh, S.... de moteur !!!" Nous commençons par l'ovni sans feu de mouillage. A son bord, nous rencontrons Lionel et Christine qui, nous ne le savons pas encore, deviendront nos guides à Fatu Hiva. Nous les invitons à passer prendre l'apéro sur Brindacier le soir même. Nous retournons sur Brindacier prendre nos affaires pour aller à terre. Il y a une digue derrière laquelle se trouve un petit port mais celui-ci est réputé trop houleux pour pouvoir laisser l'annexe le long du quai. Nous prévoyons donc une longue amarre et un mouillage arrière au cas où. Finalement, nous amarrons notre annexe par l'arrière à une bouée destinée à un petit bateau de pêche et à l'avant sur un bout frappé sur un rocher. La descente de l'annexe à terre est un peu périlleuse mais ça marche et surtout, l'annexe ne risque pas de s'abîmer. Nous prenons garde de ne rien laisser dans celle-ci car il paraît qu'il y a déjà eu des vols d'essence et de bouts. Le village est petit mais on y trouve quand même une épicerie, une poste, une mairie, un dispensaire, une école primaire. Sur le chemin du retour, nous rencontrons Iris qui habite ici et nous propose de faire du troc : fruits contre bout ou articles de parfumerie. Rendez-vous est pris pour le lendemain. Ca va faire du bien d'avoir des fruits frais. Dire que certains avaient un doute sur la survivance du troc ... Et toc ... Fruits récupérés par le troc Dans l'après-midi arrive le voilier Laurine avec à son bord Adrien qui nous avait indiqué par VHF l'état de la passe de Amanu lors de notre départ. Partant de l'adage "plus il y a de fous, plus on rit", nous l'invitons ainsi que son amie pour l'apéro sur Brindacier. Il va falloir arriver à caser tout le monde ... Heureusement qu'il nous reste un fond de rhum de Tahiti !!! Apéro sur Brindacier
Cet apéro est l'occasion de faire connaissance et aussi d'apprendre ce qu'il y a de sympa à faire aux Marquises que Lionel connaît bien. Comme Bernard l'a été pour nous à Aukena aux Gambier, Lionel va être notre professeur ici. Contrairement à ce que nous pensions, l'eau est relativement claire et pour cette première chasse, nous assistons à un sompteux ballet de raies mantas. Sandrine revient bredouille mais la tête pleine de belles images. Ballade à la cascade
Autant se lancer sans attendre ... Nous investissons dans un pic chevrette à l'épicerie. Reste à trouver le baton idéal pour l'y fixer. Sandrine s'y atelle sans tarder et nous voilà prêts pour y aller ce soir. Fabrication du pic chevrette et comment finissent les chevrettes lorsqu'on en attrappe ...
Bon, quatre bateaux, huit adultes et trois enfants ne rendent pas l'organisation très facile ... Du coup, nous remplaçons au dernier moment la chasse à la chevrette par la chasse à la langouste. C'est un peu plus gros ... Départ pour la chasse à la langouste Cette première chasse aux Marquises nous permet de nous rendre compte que nous ne sommes pas du tout au point côté matériel. En effet, la lampe de Sandrine n'éclaire pas suffisamment et elle ne voit rien du tout. Alors, elle passera cette première chasse accrochée à Lionel comme un raimora à son requin ... Le lendemain, re-belote, on ne va pas rester bredouille !!! Robin en sécurité dans l'annexe, Sandrine dans l'eau avec la caisse à la traine, la réussite est proche. Effectivement, elle arrive à en attrapper deux, mais deux petites. Quand nous voyons celles que Lionel a ramené, nous nous promettons de faire mieux encore la prochaine fois ... Les langoustes de Sandrine Les langoustes de Lionel
Aujourd'hui, profitant d'une météo très calme, nous partons en annexe au village voisin. 30 minutes de trajet pendant lesquelles nous croisons un grand banc de petits dauphins en train de chasser. La côte est vraiment belle avec des grottes creusées dans la roche et l'arrivée des vallées creusées par les cours d'eau arrivant directement dans la mer. La côte vers Omoa
Le village se situe dans le bas d'une belle vallée. Une digue protège un petit port et nous montons l'annexe sur le slip de mise à l'eau. Ca glisse, ça glisse, ça glisse ... Mais au moins, là, elle ne risque pas de s'abîmer. L'annexe à Omoa
Des tikis sont répartis le long de la plage où de gros rouleaux viennent se briser. Un cheval broute tranquillement en regardant le port. Les mangues pendent en quantités sur les manguiers le long de la route. Tikis à Omoa L'épicerie vendant de l'alcool, nous faisons un stock en vue des prochains apéros. Nous achetons les quelques produits qui nous font défaut ainsi que des cure-casseroles en inox pour essayer de nettoyer la coque de Brindacier avec. On ne sait jamais, cela pourrait être plus efficace que les grattounettes ... Brindacier dans la baie des vierges
Le jour suivant, nous montons au point de vue des antennes situé en haut de la baie. La montée est rude sous le soleil mais cela en vaut la peine. La vue est imprenable sur le mouillage et les alentours de Hanavave. Paysages de Hanavave
Tous les jours, nous entendons de la musique juste à côté de la plage. Ce sont les musiciens de la délégation représentant l'île de Fatu Hiva au festival de Tahuata qui doit avoir lieu du 18 au 21 décembre. Nous avons prévu d'aller les voir à Tahuata. Ca faisait longtemps ...
Bon, nous avons décidé de supprimer purement et simplement ce filtre dont nous n'avons malheureusement pas les cartouches de rechange. Cela pourrait d'ailleurs expliquer la panne : le gasoil huileux que nous avions dans la quille et dont nous nous sommes débarassé aux Galapagos aurait pu boucher progressivement le filtre papier de 5 microns ?!? Un filtre chasse l'autre
Voilà, nous sommes prêts à partir vers Tahuata, à 40 milles de Fatu Hiva, distance idéale pour tester de nouveau le moteur sur une durée suffisante pour voir s'il cale ou pas. Avant de partir vers une nouvelle île, nous passons la journée avec Karine et Témo que Lionel nous a présenté. Karine fabrique de très beaux bijoux avec des graines des Marquises et Témo est un sculpteur sur bois réputé. Fabrication des bijoux
Témo sculpte le bois Ce soir, au lieu d'aller à la chasse à la chevrette, nous préférons rester sur Brindacier pour tester la pêche à la mitraillette. Nous avons vu faire les locaux et ça a l'air de marcher du feu de Dieu !!! Ce sera notre participation au dîner de Noël avant l'heure que nous avons plannifié chez Karine et Témo avec Lionel, Christine, Nicolas, Domitille et leurs enfants. Au début, ça marchait moyen. Du coup, nous sommes montés dans l'annexe et nous nous sommes laissés dériver entre les voiliers au mouillage. Ca marchait beaucoup mieux. Là, franchement, ce n'est pas juste !!! Sur 30 poissons pêchés, 26 l'ont été par Robin et 4 par Sandrine alors que les mitraillettes étaient presque identiques !!! Grrrrr ... A charge de revanche. En tout cas, nous aurons de quoi manger demain soir ... Les mitraillettes et notre pêche
Nous apprenons le lendemain que les mitraillettes rouges et les bleus sont les préférées des poissons. Voilà qui explique tout !!! Repas d'avant Noël chez Karine et Témo
17 décembre 2017 : Navigation de Fatu Hiva à Tahuata - archipel des Marquises (44 milles parcourus) Ce qui est bien dommage, c'est que nous devons absolument savoir si cette fois nous avons trouvé la panne du moteur. Il est hors de question que l'on se retrouve de nouveau à caler dans un mouillage plein de voiliers avec du vent, dans la nuit, etc ... Ivitu sous voile Téii profite du voyage
Nous quittons Fatu Hiva en même temps qu'un bateau militaire français chargé du transport des délégations de toutes les îles des Marquises. Les grosses îles comme Hiva Oa et Nuku Hiva déplacent 100 personnes et les autres 50 personnes. Sans compter les instruments, les costumes et surtout le ravitaillement pour le repas offert à tous le deuxième jour du festival. Transport des délégations Voyager avec Téii, c'est vraiment cool. Non seulement il est très sympa mais il nous explique plein de truc sur la pêche, sa famille, ... C'est tellement sympa qu'à l'arrivée nous lui proposons de rester dormir sur Brindacier, ce qu'il accepte avec plaisir. Nous arrivons en début d'après-midi dans la baie de Vaitahu à Tahuata après presque 9 heures de moteur. Ca y est, ce coup-ci nous pouvons dire que nous avons trouvé la panne du moteur !!! Yessssssss ............ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il y a au moins 50 voiliers au mouillage dans la baie !!! Nous trouvons une place tant bien que mal à proximité de Tekao Noa dans 18 mètres de fond. C'est profond mais nous n'avons pas trop le choix. Bon, et voilà, re-belote, nous remettons le moteur en marche, nous rangeons la table et l'apéro et nous remontons l'ancre en espérant trouver une place dans cette baie très encombrée. Puis nous gonflons l'annexe pour aller à terre et là, c'est tout une histoire ... Mouillage de l'annexe à Vaitahu Après une petite promenade à terre, nous décidons de revenir à bord. Et là, le hic !!! Le mouillage arrière est complètement coincé dans les rochers. Impossible de le décoincer !!! A force d'apnées, nous réussissons enfin à le récupérer en nous jurant bien de ne pas recommencer cette manoeuvre. Demain, nous essaierons autre chose. Du 18 au 20 décembre 2017 : Escale à Tahuata - archipel des Marquises Nous allons faire un tour au marché artisanal où nous pouvons admirer des bijoux en graine, des sculptures sur bois et sur os, des tapas, tissus fabriqués à base d'écorce de bois et dessinés ensuite à l'encre de chine, des couronnes de fleurs, ... L'ouverture du festival se fait de l'autre côté de la baie, dans un grand cirque entouré de gradins en pierre où toutes les délégations se présentent une par une. Il y en a 6, une par île : Fatu Hiva, Tahuata, Hiva Oa, Ua Huka, Nuku Hiva et Ua Pou. Elles traversent le cirque au son des grands tambours et des conques. Leurs costumes sont splendides et réalisés entièrement en objets naturels : palmes, tapa, coco, coquillages, fleurs, graines ... Quelques costumes photographiés à la volée
Cérémonie d'ouverture du festival des arts marquisiens de Tahuata
Après les discours d'ouverture, la foule retourne à l'esplanade principale où se trouve le marché artisanal, la démonstration de tatouage traditionnel (ça a l'air de faire vraiment mal ...), le stand de massage, les groupes de musique, ... Le passage d'un côté à l'autre de la baie se fait par la route et par un petit raccourci dans la colline d'où nous pouvons admirer l'ensemble de la baie. Vue sur le mouillage de Vaitahu Avant d'y aller, nous allons regarder comment sont faits les fours marquisiens où doit cuire le repas du lendemain. Chaque délégation doit préparer un ou plusieurs fours selon l'importance de l'île. Préparation des fours marquisiens
Lorsque les pierres sont suffisamment chaudes, les marquisiens déposent dessus les aliments enveloppés dans des feuilles de cocotiers ou autres. Il y a des légumes et de la viande. Dans un très grand panier en fer, ils y mettent aussi un cochon entier. Une fois le tout posé sur les pierres, ils recouvrent le tout de feuilles puis de terre afin de fermer le trou. Le feu continue ainsi toute la nuit et tout devrait être cuit pour le lendemain midi. Le midi, nous mangeons dans un snack avant de retourner au marché artisanal et de discuter avec les équipages des autres voiliers que nous connaissons. Fabrication du costume d'un oiseau de Tahuata en cours Le premier soir du festival, nous assistons aux danses et aux chants de 3 îles : Tahuata, Fatu Hiva et Nuku Hiva. Les danses, qu'elles soient guerrières ou non, se nomment des haka. Chaque délégation doit présenter 3 danses, soit environ 1 heure de spectacle par île. Notre danse préférée est celle de l'oiseau. C'est une danse de séduction où une ou plusieurs femmes imitent le vol de l'oiseau. Elles sont accompagnées par un ou plusieurs hommes qui essaient de les séduire. Cette danse est très gracieuse et elle nous a enchantée. Il y a pas mal de monde, de photographes et de reporters de télévision. Il faut dire que le festival des arts marquisiens est très réputé. Il a lieu tous les deux ans. Une fois sur deux, il est international et accueille d'autres ethnies de l'Océanie. Cette année, c'est le petit festival, c'est à dire uniquement avec des marquisiens pour les marquisiens. Charlotte au travail
A la fin de ce premier soir, nous repartons vers Brindacier. Robin se met à l'eau pour aller chercher l'annexe mais revient au bout d'un long moment sans son ancre. Impossible de la décrocher du fond. Heureusement, il avait prévu cette éventualité et pris un bidon pour pouvoir la laisser sur place au cas où. Il a été bien inspiré car certains ont dû y laisser leurs sandales pour pouvoir répérer et récupérer leur mouillage plus tard ... Déjà de jour, nous avons beaucoup de mal tant la chaîne et le bout avaient fait des tours et des détours dans les patates de corail. Il va falloir trouver une autre solution. Nous nous mettons d'accord avec Nicolas de Tekao Noa pour accrocher une chaîne sur une arche coralliène, y mettre un bout avec un bidon au bout et laisser le tout en place le temps du festival. Ainsi, nous n'aurons qu'à venir nous accrocher au bout matérialisé par le bidon à chaque fois que nous voulons aller à terre. Il reste quand même à faire des allers/retours à la nage pour poser l'annexe et la récupérer. Robin est motivé et s'y colle à chaque fois. Le second jour du festival est marqué par le Kaikai (prononcer kaïkaï). Le kaikai est le repas. Celui-ci est offert par toutes les délégations à toutes les personnes présentes quelles qu'elles soient. Nous sommes donc gracieusement invités à partager le kaikai. Seul impératif : Venir avec son assiette ou son bol fait de produits naturels comme par exemple bol de noix de coco, feuille creusée, ... Pour nous remercier de l'avoir emené avec nous à Tahuata sur Brindacier, Téii nous a donné à chacun trois bols de noix de coco. Merci Téii !!! Le kaikai
Sortie du contenu des fours marquisiens
Il y a beaucoup de monde et nous parvenons à goûter un peu à tout en jouant un peu des coudes. La chaleur est accablante et nous essayons de trouver un petit coin à l'ombre pour déguster le contenu de nos bols de coco. Trouver une petite place pour déguster le kaikai ...
Ensuite, nous retournons du côté du marché artisanal pour attendre le spectacle du soir. Hier soir, l'Aranui est arrivé. Il s'agit d'un des bateaux qui effectue du transport de fret et de passagers entre Tahiti et les Marquises. Ce soir a lieu la seconde partie des prestations des délégations. Nous verrons les îles de Ua Pou, Ua Huka et Hiva Oa. Comme la veille, le spectacle est très beau. C'est juste dommage que nous ne comprenions pas grand chose car tout est en marquisien. Mais c'est normal car cet évènement est réellement fait pour les marquisiens, afin que leur culture vive et perdure. Spectacles et costumes du festival de Tahuata
Après le spectable, retour sur Brindacier. Ce soir, Robin est chanceux car il trouve quelqu'un qui veut bien l'amener du quai à notre annexe. Le mouillage commence à s'organiser, chaque annexe qui vient chercher ses passagers propose à une autre personne de l'amener à son annexe qui elle-même proposera d'emener quelqu'un lorsqu'il ira récupérer ses passagers. Les annexes à Tahuata Le troisième jour, nous allons faire un peu d'internet chez un pêcheur qui propose aux voiliers un accès à sa box. Chacun lui donne ce qu'il veut, même rien éventuellement. Loto improvisé pour Sandrine Nous décidons de partir le lendemain matin vers Hiva Oa avant que tous les voiliers ne s'y rendent. En effet, d'après ce que nous avons lu, il faut mouiller derrière la digue avec une ancre arrière pour être protégés de la houle. Or, nous n'avons encore jamais mouillé Brindacier avec une ancre arrière et ce serait bien que nous ayons de la place autour de nous pour cette grande première ... Jeudi 21 décembre 2017 : Navigation de Tahuata à Hiva Oa - archipel des Marquises (11 milles parcourus) Etant donné la courte distance et le fait que nous n'avons toujours pas réparé le génois, nous faisons toute la route au moteur en 2h30 sous un beau soleil. N'ayant pas encore utilisé un mouillage arrière sur Brindacier, nous sommes tentés par ces bonnes conditions pour essayer cette première. Robin prépare le mouillage arrière Nous rentrons doucement dans le mouillage et vu le peu de place que nous avons pour manoeuvrer au milieu des voiliers mouillés tête et cul ainsi que le peu de profondeur, nous choisissons de mouiller l'ancre avant en premier et de reculer pour poser ensuite l'ancre arrière. C'est une bonne leçon que nous rangeons dans un coin de notre tête. La prochaine fois, nous essaierons une autre méthode. Quoi qu'il en soit, nous sommes contents de notre touret d'amarre et de la manière dont nous l'avons fixé. Son utilisation est vraiment très facile. Par contre, la préparation du mouillage arrière est un peu compliquée et périlleuse en cas de houle : installation de la chaîne dans la jupe, raccordement de la chaîne à l'ancre, largage de l'ancre et de la chaîne sans trucider la peinture de la jupe, ... Vivement la prochaine fois ... En attendant, nous sommes plutôt bien placés par rapport à nos voisins et nous allons pouvoir profiter de notre escale l'esprit tranquille. Vendredi 22 décembre 2017 : Escale à Hiva Oa - archipel des Marquises L'Aranui dans la baie de Atuona
Etant rassurés quant à la manoeuvre de l'Aranui, nous allons à terre dans l'après-midi pour faire une petite reconnaissance. Nous faisons un petit tour en ville située assez loin de notre mouillage. Il fait très chaud et pris de pitié, le chauffeur d'un pick-up s'arrête et nous propose de nous emener avec lui. Yessssss !!! Un petit tour de pick-up
Nous faisons rapidement le tour des alimentations et quincalleries afin de répérer s'il y a ce dont nous avons besoin. On devrait trouver ce qu'il faut. Nous rentrons donc sur Brindacier pour y préparer une liste plus détaillée et nous y attaquer le lendemain. Ca y est, c'est parti !!! Ordinateur dans le sac à dos, liste de courses dans la poche, nous y allons d'un bon pas, le pouce levé au cas où une voiture aurait la gentillesse de nous emener. Et ouiiii, ça marche. Ouf, c'est mieux que de marcher sous le soleil de plomb ... Le quincallier est content de nous voir arriver et met en chauffe sa machine à carte de crédit ... Et hop, un fusil sous-marin plus long, une flêche de rechange, du vulcanisant (arghhh à 38€ le rouleau !!!), ... Héhéhé, avec celui-là, les poissons n'ont qu'à bien se tenir ... Nous méritons bien une petite pause au snack Make Make pour faire un peu d'internet tout en dégustant une bonne bière fraîche. Et là, à l'attaque, depuis le temps que nous n'avons pas d'internet facilement accessible, nous en profitons pour commander plein de choses que nous espérons faire amener par le papa et l'oncle de Robin. Nos sacs pleins, nous rentrons au mouillage en espérant encore une fois qu'une âme charitable voudra bien nous emener en voiture. Et oui, nous sommes chanceux. Cette fois-ci, c'est un des oncles de Téii de Tahuata qui nous a reconnu et nous a proposé de nous emener. C'est vraiment cool. De retour sur Brindacier, nous rangeons nos achats et Sandrine s'attaque à la réparation du Winch Lewmar 46ST tribord qui nous sert pour l'enrouleur de génois. Il reste en position libre et ne freine donc plus du tout la drosse de l'enrouleur. Ces winchs sont vraiment faciles à entretenir et à démonter. Sandrine ôte les pièces une par une et les nettoie dans du gasoil. Puis elle met une légère couche de graisse à winch sur l'ensemble des pièces, excepté sur les cliquets et leurs ressorts qui sont changés et huilés avec de l'huile pour machine universelle avant leur remise en place. Les cliquets coincés par trop de graisse
Avant de repartir vers Tahuata où nous voulons assister à la messe de Noël, nous allons faire le plein d'eau avec les bidons sur la petite plage où les pirogues sont mises à l'eau et nous faisons une petite lessive. Pour le plein d'essence, c'est raté car les cuves arrivées sur l'Aranui n'ont pas encore été transférées à la station service. Tant pis, nous reviendrons à Hiva Oa avant de nous diriger vers les îles du Nord. Samedi 23 décembre 2017 : Navigation de Hiva Oa à Tahuata - archipel des Marquises (11 milles parcourus) Finalement, vu le sens du vent, nous optons pour la troisième solution. C'est un peu chaud !!! Nous arrivons tout juste à ne pas rentrer dans un catamaran ... A l'aplomb de l'ancre arrière, nous avons beaucoup de mal à la décrocher !!! Une Spade de 15kg avec 10 mètres de chaîne de 10mm, c'est peut-être trop ?!? Cette fois-ci, nous ne prenons même pas la peine de hisser les voiles car le vent est très léger et nous n'avons toujours pas réparé le génois. Et puis, 11 milles, c'est vraiment juste à côté. Du 24 au 25 décembre 2017 : Escale à Tahuata - archipel des Marquises Tout le monde doit être habillé en blanc. C'est bien d'avoir des couronnes de fleurs pour les femmes et des colliers de feuilles de cocotiers pour les hommes. Et puis il y a toujours ce problème d'aller à terre avec l'annexe et la laisser au mouillage. C'est toujours Robin qui s'y colle. Avec un peu d'organisation, tout se déroule bien ... Aller à la messe de Noël à la nage ...
L'habillement pour la messe de Noël
Cette messe est très belle et reconnue comme telle. La chaîne de télévision Polynésie Première est présente pour filmer la messe. Il est vrai que l'église de Vaitahu est splendide, toute en pierre et en bois. L'autel et la chaire sont faits dans du bois sculpté. Il y a tellement de monde que l'église est pleine et beaucoup de gens sont dehors. Heureusement, l'église est ouverte sur l'extérieur et permet ainsi à tout le monde d'assister à la messe, que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur. L'église de Vaitahu
Il y a une chorale assez conséquente accompagnée par des musiciens, percussion, ukulélé hawaien (le polynésien étant trop sonore), guitare. La chorale Comme il restait quelques places à l'intérieur, le prêtre est venu chercher du monde à l'extérieur pour les prier d'entrer. Il a insisté pour que nous venions à l'intérieur. Après avoir un peu hésité car cela nous paraissait plus normal que ce soit des marquisiens qui y aille, nous entrons. Extrait d'un chant de la messe de Noël en marquisien A l'issue de la messe, nous rentrons vers Brindacier. Cette fois-ci encore, Robin a de la chance car Lionel lui propose de l'emener jusqu'à l'annexe, lui évitant ainsi d'y aller à la nage. Merci Lionel !!! Pour fêter Noël, nous décidons de nous éloigner un peu des nombreux voiliers mouillés dans la baie de Vaitahu car nous n'avons pas envie de nous embarquer dans des organisations toujours compliquées quand il y a beaucoup de monde. 2 milles plus loin, nous mouillons das 15 mètres de fond assez près du bord. Il y a ici 2 catamarans et 2 monocoques. C'est tranquille et nous décidons de nous attaquer enfin à la réparation du génois ... Bon, cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire, mais c'est mieux que ce nous pensions. Quoi que ... Beaucoup de coutures de laize ont l'air d'avoir des faiblesses. Le fil est discontinu en plusieurs endroits. Nous pensons que c'est dû aux UV. Heureusement que notre génois est à triple couture car cela a permis qu'il tienne tout de même. La couture, la couture et encore la couture ...
Ce matin, nous allons explorer le bord avec le fusil de chasse sous-marin. Maintenant que nous en avons chacun un, autant en profiter. La veille, Robin avait fait une petite reconnaissance et repéré qu'il y avait des Umetare, le seul poisson que nous osons mangé car il est réputé ne pas avoir la ciguatera. La ciguatera est une algue ingérée par les poissons à certains endroits. Cette algue est toxique pour l'homme et selon sa concentration peut causer des symptômes plus ou moins graves : diarhée, vomissements, sensation de gratte, tremblements, hallucinations, ... Il est donc fortement déconseillé de manger des poissons que l'on ne connaît pas. Bref, ce matin, nous avons vu arriver Lionel et Christine du voilier Ivitu et nous les avons invité à déjeuner sur Brindacier le repas de Noël. Le contenu de l'assiette dépendra de notre habilité à la chasse. Les voilà prévenus ... Repas de Noël
Le lendemain, nous replions le génois sur le pont et l'attachons dans un balcon de mât pour aller vers Hiva Oa où nous avions réservé une voiture avec Christine et Lionel. Ce petit village est vraiment tout petit. Nous avons la chance de tomber sur une exposition d'un artisant qui présente ses sculptures pendant qu'un groupe joue de la musique : ukulélé et percussions. Sandrine trouve un très bel objet qu'elle destine à sa maman ainsi qu'une bouteille d'huile de Tamanu réputée soigner les piqures de Nono. Mardi 26 décembre 2017 : Navigation de Tahuata à Hiva Oa - archipel des Marquises (12 milles parcourus) Dès notre arrivée, Sandrine remet le génois en place sur le pont et reprend la couture là où elle s'était arrêtée. Ah là là, ces beaux couchers de soleil l'aiguille à la main ... Puis cette opiniatreté quand la nuit tombe à continuer sous la lueur de la frontale ... Du 27 au 28 décembre 2017 : Escale à Hiva Oa - archipel des Marquises Et en voiture Simone !!!
Nous faisons quelques haltes pour cueillir ce qui nous tend les bras : citrons, bananes, avocats, ... Nous arrivons sur le site vers 11h30, juste au bon moment pour pique-niquer. Le site est très bien entretenu et nous voyons plusieurs tikis installés sur des paepae, sortes d'esplanades faites de murs d'enceinte en pierre et comblées de tout-venant. Site de Taaoa
Quelques tikis
Le ventre plein et notre culture un peu plus étendue, nous repartons vers un autre village minuscule. C'est vraiment le bout du monde !!! Mais il y a quand même un séchoir pour le copra, une école, un terrain de sport, ... Un séchoir à copra Nous rentrons ensuite tranquillement vers nos voiliers en ouvrant grands les yeux sur ces beaux paysages et les villages traversés. Quelques paysages
Le lendemain, nous allons faire un tour au chantier naval et nous récupérons deux colis que nous avions fait envoyés à cette adresse. Ils sont arrivés !!! Le premier est un colis envoyé par Camille, une des soeurs de Robin, qui contient un coupe-coupe que nous voulons offrir à Bernard des Gambier, une lyre pour faire les transferts de gaz, des pièces pour l'annexe envoyées gracieusement par Highfield et surtout NOTRE CARTE DU MONDE CENTREE AMERIQUE !!! Trop cool, nos colis sont arrivés !!! Et ben, celle-ci, on n'y croyait plus !!! Après avoir reçu une mauvaise carte en Guadeloupe, la nouvelle est arrivée avec un mois et demi de retard. A priori, elle était restée coincée aux douanes en Guadeloupe. Nous hésitions à la récupérer en Guadeloupe à notre prochain passage, mais ça aurait été dommage de l'avoir uniquement pour les 6 derniers mois du voyage, non ? Le second colis contient les cônes de Jordan que nous avions commandés en Angleterre. Ca aussi c'est bien cool. Il ne restera plus qu'à les essayer quand il y aura un peu de vent car il paraît que c'est très difficile de ramener le dispositif sur le bateau. Pour ceux que cela intéresse, voici un lien qui explique de quoi il s'agit "cônes de Jordan". Pendant que nous étions à terre, nous avons assisté à la mise au sec d'un voilier par le chantier. C'est la première fois que nous voyions cette méthode : une remorque tirée par un tracteur est mise à l'eau sur le slip. Le voilier doit se mettre au-dessus de la remorque. Les patins hydrauliques de la remorque sont réhaussés pour épouser la coque du voilier puis celle-ci est tirée à terre tout en modifiant son assiette afin de suivre le niveau du slip puis de la route. Sortie de l'eau d'un voilier à Hiva Oa
Le lendemain, après avoir fait le plein d'essence et rempli un jerrican de 20 litres en plus sur les conseils de Lionel pour éviter d'en manquer, et le plein d'eau douce, nous partons à nouveau pour Tahuata où nous pensons nous remettre sérieusement à la couture du génois dans un environnement plus agréable et où nous pourrons nous rafraîchir en nous baignant dans une eau un poil plus claire qu'ici. Et surtout, surtout, nous allons retrouver notre ami Jean-Lou pour fêter le nouvel an avec lui. Vendredi 29 décembre 2017 : Navigation de Hiva Oa à Tahuata - archipel des Marquises (11 milles parcourus) Du 30 décembre 2017 au 4 janvier 2018 : Escale à Tahuata - archipel des Marquises C'est incroyable de voir la baie désertée de tous les voiliers qui étaient présents au festival. Il n'y a plus que Jean-Lou et nous. Nous avons toute la place pour nous. Nous allons mouiller devant l'embouchure de la rivière afin d'être dans du sable et moins profond que la première fois. Cela nous évitera de devoir aller ranger la chaîne dans la baille à mouillage lorsque nous remonterons l'ancre. En effet, la baille à mouillage nous permet de remonter sans soucis 45 mètres de chaîne à coup sûr. Par contre, après, il faut prévoir d'aller la ranger un peu afin que tout puisse rentrer dans faire un gros tas qui bloque sous l'écubier. Une fois mouillés, nous plongeons au fin fond des coffres arrières pour sortir et préparer notre première annexe, l'AX3 que nous avions au départ ainsi que son moteur, un Tohatsu 3,5cv pour les montrer à Nicolas et Domitille qui veulent peut-être nous l'acheter. Ils n'en peuvent plus de gonfler la leur à tout bout de champ et celle qu'ils voulaient acheter d'occasion n'est toujours pas disponible. Nous en profitons pour leur montrer tout ce que nous envisageons de vendre pour alléger Brindacier des choses dont nous ne nous sommes pas servis jusqu'à présent et dont nous pensons ne pas nous servir non plus à l'avenir. Babysitting d'annexes Malgré le bagou de Robin, le barbecue restera sur Brindacier ainsi que le second sextant ... Dans l'après-midi, arrivent Edith sur son voilier Nave ainsi qu'un couple sur un Swan. Tout le monde est d'accord pour passer le réveillon ensemble. Le soucis, c'est la place !!! Nous sommes 8 et c'est trop pour un mono-coque. Edith attend l'arrivée du catamaran Vahini de 60 pieds avec Claude et Véronique à son bord en espérant qu'ils voudront bien que le réveillon se passe à leur bord ... Réveillon du nouvel an sur Vahini
Les jours suivants passent tranquillement. Robin se lance dans l'entretien des winchs Andersen 52ST. Ce sont nos winchs préférés mais il faut avouer qu'ils sont moins faciles à entretenir que les lewmar et qu'ils ont des pièces en plastiques peu solides et qu'il vaut donc mieux laisser en place. C'est bien dommage car du coup, tous les cliquets ne sont pas accessibles. Démontage des winchs Andersen 52ST
Et pendant ce temps-là, Sandrine coud le génois, de jour comme de nuit ... Nous avons estimé qu'à ce rythme-là, il faut encore au moins 5 jours pour terminer la réparation du génois. Nous avons envie de rejoindre nos amis voiliers Ivitu et Tekao Noa qui envisagent d'aller vers les îles au Nord de Nuku Hiva pour chasser et pêcher. Mais ils ne vont pas nous attendre éternellement. Alors tant pis pour le génois, nous décidons de partir les rejoindre à Ua Huka et de terminer la couture du génois là-bas.
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015 - Décembre 2017 |