Du 1er au 5 octobre 2016 : Navigation Gibraltar - Archipel de Madère (Porto Santo) Nous avons largué les amarres comme prévu, ce matin à 06h30 afin d'avoir la marée favorable. Passage du détroit de Gibraltar ... Et surtout, c'était vraiment chouette de passer le détroit de Gibraltar à la voile car sur 4 fois, c'est la première où ça arrive ... En plus, sous un beau soleil, que dire de plus, à part répéter que c'était vraiment le bonheur total !!! Nous avons emené avec nous le journal de bord de Thélonious Sphère, le voilier avec lequel nous avions fait notre précédent voyage. C'est sympa, ça nous permet de comparer. Et là, vous n'allez pas en revenir, en 6 heures, nous avions fait la même distance qu'en 12 heures la fois précédente !!! Et puis, on aime bien regarder les gros champignons qui poussent dans la mer lors de la rencontre des courants. C'est franchement étrange et si c'est un peu fort, ça peut secouer un peu. Mais, quand la météo est aussi clémente qu'aujourd'hui, que le vent est dans le sens du courant et qu'on sait qu'il va continuer à faire beau, il n'y a qu'à profiter de l'instant présent ... On a bien essayé de vous photographier les champignons en question, mais c'est toujours très difficile de rendre compte de l'état de la mer en photo, on fait de notre mieux ... Champignons aux conflits de courant ...
Le bonheur n'a pas été au rendez-vous tout le monde, car le voilier Maumo que nous avons rattrappé avant que le vent soit suffisant pour mettre les voiles, s'est rendu compte que malgré le nettoyage de son échangeur par un mécanicien, l'alarme de son moteur sonne toujours ... Nous le plaignons sincèrement car finalement, le vent est tombé vers 18h00, nous obligeant à démarrer le moteur. Ils vont vraiment galérer sans vent et sans moteur, au gré des courants au milieu des rails. En plus, la nuit tombée, on se rend compte que la mer est truffée de filets !!! Heureusement, les bateaux de pêche restent à côté de leur gagne-pain et nous avons été dérouté deux fois gentiment par eux dans la nuit noire. En fait, ils nous éclairent fortement pour nous faire comprendre qu'on ne passe pas là où il faut. La première fois, nous n'avons rien compris et les pêcheurs sont venus rapidement sur nous pour nous demander de nous dérouter et de les suivre. Ils nous ont fait passé du bon côté du filet. Ils étaient franchement sympas, c'était cool. Une fois ce champ de filet dépassé, la nuit s'annonce calme et tranquille, à part le bruit du moteur bien entendu ... Le reste de la traversée est passée comme une lettre à la poste, vent portant entre 15 et 20 noeuds avec une belle houle. Nous qui étions habitués à une moyenne de 4,5 à 5 noeuds, nous sommes épatés par la vitesse de Brindacier. Nous avons fait des pointes à 9,6 noeuds au GPS et une moyenne de 7,33 noeuds sur 3 heures !!! Quand on fait une moyenne de 7,33 noeuds, cela signifie qu'on est souvent bien au-dessus de cette vitesse et effectivement, nous avons vu très couramment 8,5 noeuds s'inscrire sur le GPS !!! Bon, ne vivant pas encore totalement dans le pays merveilleux, quelques petits problèmes qu'il va falloir résoudre rapidement ont été détectés en cours de route :
Résultat des courses, nous avons dû barrer pendant la journée, chose tout à fait inhabituelle pour nous ... La prochaine escale s'annonce encore sous le signe du bricolage, pffff !!! Mais comme malgré tout, nous avons eu suffisamment d'énergie pour laisser le pilote travailler la plupart du temps, nous avons pu faire la deuxième manche du concours de gateau aux yaourts. Voici le résultat en image : Gateau au yaourt n°2 Doré à l'extérieur, moëlleux à l'intérieur. Une tuerie !!! Presqu'aussi bon que celui de Mamie. Bon, effectivement, la forme est un peu à revoir ... Le concours reste ouvert. Autre occupation, nous avons ouvert notre première surprise dans notre boîte à cadeaux. Ah oui, il faut vous expliquer d'abord ce qu'est la boîte à cadeaux. C'est en fait, comme son nom l'indique une très très jolie boîte dont l'intérêt principal en plus de son esthétique est d'être remplie de cadeaux divers et variés choisis en fonction de l'humeur de la famille de Robin. Et pour cette première découverte, nous vous laissons deviner ce que ça peut bien être, mais on vous prévient tout de suite, vous allez avoir du mal à trouver la bonne réponse ... Merci Camille !!! Maintenant, il va falloir l'utiliser ... Ouverture de la boîte à cadeaux La traversée était jolie et l'arrivée tout autant. Et c'est le sourire aux lèvres que nous avons franchi l'entrée du port de Porto Santo le 5 octobre à 5h00 du matin. C'est avec la conscience du travail bien accompli que nous avons rejoint les bras de Morphée pour mieux re-découvrir cette île bien reposés ... Du 5 au 12 octobre 2016 : Porto Santo (Archipel de Madère) Nous retrouvons avec plaisir l'ile de Porto Santo. C'est une de nos trois escales préférées de ce côté de l'Atlantique. C'est une ile petite, relativement aride, avec de belles plages et d'un calme exceptionnel. Contrairement à il y a 4 ans, cette fois nous optons pour rester au mouillage devant l'entrée du port. L'endroit est protégé par une digue périphérique, nous avons accès aux douches et au wifi et un petit bar (le seul et unique) a ouvert sur le port, nous permettant de rencontrer les autres marins du coin. Le port de Porto Santo et le mouillage protégé Les nouveaux arrivants peignent sur le mur le logo de leur bateau
Premier réveil, le 6 octobre, C'est FREDOM qui a mouillé son ancre juste devant nous... 48 heures plus tard, nous voyons arriver au port MOMAU qui a connu une traversée assez éreintante (petit bateau, moteur en panne, pilote en panne...). Après quelques apéros bien sympatiques, FREDOM décide de partir rapidement vers Madère. De notre côté, nous nous sommes mis en mode Vacances !!! Mousse au chocolat, baignade, apéros. Les travaux restant à faire sur BRINDACIER attendront la Gracisosa (prochaine escale aux Canaries). Nous rencontrons un nouveau bateau : Rayon Vert. C'est un RM10.60 qui émet en AIS et que nous avons suivi tout au long de la navigation vers Porto Santo. Rayon Vert est parti pour un tour du monde; nous nous recroiserons fort probablement. MOMAU nous lance un défi : Le dimanche 10 Octobre sera une journée dédiée aux jeux avec comptabilisation des points entre les deux bateaux. Les jeux de plages sont : la balle dans l'eau + freesbee + raquette de plage. Les jeux du soir sont : bataille Corse + blind test + Time's up. RESULTAT : Ex-aequo ! Nous nous départagerons à la prochaine escale ... Journée plage et défi Lundi 11 octobre, nous louons un scooter pour faire le tour de l'île. Déjà fait il y a 4 ans mais ca vaut le coup de le refaire ! Les paysages sont désertiques, les maisons atypiques et le calme remarquable. Notre scooter !!! Îles annexes de Porto Santo et petite maison isolée
Ensuite c'est reparti pour prendre la météo et attendre le bon créneau pour partir vers les Canaries. Une vilaine dépression arrivant sur Madère en fin de semaine nous oblige à partir de Porto Santo un peu plus tôt que nous l'aurions aimé. C'est donc ce mercredi 12 octobre que nous faisons les formailtés administratives pour quitter l'île, que nous plions l'annexe et que nous nous préparons à partir pour 2,5 jours de mer. Direction : La Graciosa aux Canaries ! Du 13 au 15 octobre 2016 : Navigation Archipel de Madère (Porto Santo) - La Graciosa (Archipel des Canaries) Bon, ben cette traversée ne restera pas dans les annales ... Voulant éviter trop de vent (fort la veille et un peu au départ), finalement, nous n'en avons pas eu assez et surtout plein portant !!! Du coup, des voiles qui battent, qui battent et finalement : moteur pour finir... Un grain au départ de Porto Santo Nous en avons tout de même profité pour hisser pour la première fois notre trinquette sur son nouvel étai et essayé de mettre en ciseau les deux voiles d'avant car cette configuration de la voilure sera certainement celle que nous utiliserons le plus souvent lors de la transat. Génois et trinquette en ciseau avec GV ferlée Et puis, encore plein de trucs qui ne fonctionnent pas comme nous l'aimerions. Déjà lors de la navigation entre Gibraltar et Porto Santo, un panneau solaire sur deux et l'éolienne ne fonctionnaient pas. Du coup, on avait dû barrer assez souvent. Ce n'est pas très grave mais c'est très rageant quand on a passé autant de temps à préparer le bateau !!! Finalement, les petits soucis éléctriques ont été résolus lors de l'escale à Porto Santo. Les gros sujets restants sur le tapis sont : le régulateur d'allures et la BLU... (le chauffage, l'eau chaude etc... c'est pas le plus urgent...) Les sujets a régler sont maintenant :
Déroulage et enroulage manuel de la drosse de l'enrouleur surpattée
Que de bouts sur un voilier !!!
C'était sûr qu'avec presque zéro navigation avant de partir nous allions rencontrer des problèmes. Mais là, franchement, il y en a un peu trop !!! Quand même, vivement la fin de la période travaux car en plus de ça, il y a toujours de l'entretien à faire : des points de ragage à protéger, des petits bricolages sympas pour améliorer le bateau ... Et là, nous ne parlons même pas de ce qui n'a pas encore été abordé et qui doit être fait avant le départ pour la transat : la programmation de l'alarme AIS, le changement des cartouches des gilets de sauvetage, le grabag pour la survie, ... Bon, vous l'aurez compris, il va falloir se relever les manches pour que tout soit mis à niveau et que nous retrouvions le plaisir de naviguer avec un bateau au point où tout fonctionne correctement sans coincer. Y'a plus qu'à ... Mais rassurez-vous, nous ne déprimons pas pour autant, on râle un peu, beaucoup, ... C'est tout. Petite pause déjeuner en nav Repos hors quart C'est ainsi que nous arrivons à La Graciosa à 9h20 après presque 2 jours de mer devant un lever de soleil splendide. Lever de soleil sur La Graciosa Nous devons montrer patte blanche et approcher au coup de sifflet du gardien du port avant d'avoir l'autorisation d'accoster. C'est comme ça ici, si on n'a pas réservé, on se fait virer, il n'est pas possible de se mettre à quai, même s'il y a des places libres sur les pontons !!! Comme nous avions réservé dans les règles, nous n'avons pas eu de problème et nous sommes fin prêts à prendre à bras le corps tous ces petits problèmes afin de leur faire la peau au plus vite et pouvoir profiter pleinement de cette escale que nous adorons ... Du 15 au xx octobre 2016 : La Graciosa (Archipel des Canaries) Jour 1, 15 octobre, à La Graciosa : repos, retrouvailles avec Frédérique et Dominique de Frédom, visite du village, repérage des supermarchés, des bars, du wifi, ... Et cerise sur le gâteau : ouverture d'un nouveau cadeau de la boîte à surprise !!! Et hop : un petit cadeau !!! Ohhhh, une jolie décoration pour notre prochain gateau ... Jour 2, 16 octobre, à La Graciosa : Heureuse rencontre avec un voisin de ponton radio-amateur qui nous conseille fortement d'enlever les boucles que nous avions faites sur le fil qui sert d'antenne BLU. D'après lui, cela peut faire des selfs qui coupent le rayonnement et donc empêchent le passage du signal. Puis, il explique qu'il faut que l'antenne soit tunée que ce soit en émission comme en réception car sinon le coupleur d'antenne ne permet pas au signal de passer. Bon, finalement, on ne peut pas recevoir les fax météo comme avant, il faut tuner ... Jour 3, 17 octobre à La Graciosa : La décision de faire faire un lazybag étant prise, il faut maintenant trouver le fabricant, l'endroit où récupérer l'objet et prendre les mesures de la bête. C'est la mission du jour. Nous consultons 2 fabricants à Hong Kong et le voilier qui nous a fait le tourmentin et la housse de trinquette. Nous choisissons finalement sans aucune hésitation notre fabricant français. Il est dans les prix, il parle français et il peut nous le faire suffisament rapidement pour qu'on puisse l'avoir avant la transat. C'est parti, le mètre, le cahier et le stylo sont sortis : nous prenons les mesures. Nous n'avons pas intérêt à nous tromper ... Les schémas sont faits, la commande est passée et payée. Il ne reste plus qu'à trouver l'endroit où recevoir le colis. Nous verrons ça demain avec la capitainerie ... Jour 4, 19 octobre, à La Graciosa : Activité du jour : l'expertise du régulateur d'allure. Et là, oh miracle, en le démontant nous avons une illumination !!! Mais voilà pourquoi la pale ne voulait pas rester dans l'eau : on l'a monté à l'envers !!! On re-démonte, on remonte et maintenant, il devrait mieux marcher. Il ne reste plus qu'à sortir du port pour essayer. On verra ça demain ... Jour 5, 20 octobre, à La Graciosa : Ce matin, première et deuxième leçon d'espagnol avec la méthode 40 leçons pour apprendre l'espagnol. Cette fois-ci, pas question de s'arrêter à la leçon 5 !!! Puis, il est temps de tester le régulateur d'allure. Petit vent de 10 noeuds. Idéal pour sortir de la place de port mais un peu léger pour voir si le régulateur est suffisant pour Brindacier. Mais ça devrait au moins permettre de voir s'il fonctionne. Et oui, tout de suite nous voyons la différence !!! Non seulement la pale descend dans l'eau, mais elle y reste et barre le bateau !!! Au près, c'est bon, au portant c'est bon aussi. Bon, d'accord, les écarts de route au portant sont importants mais il n'y a que 8 noeuds de vent apparent ... C'est le pied !!! Un problème de moins !!! Nous allons pouvoir commander les pièces de rechange et voir si on peut avoir une pale plus longue. Y'a plus qu'à faire de beaux schémas cotés et envoyer le tout pour la commande ... Un petit tour en mer... Jour 6, 21 octobre, à La Graciosa : Ca y est, troisième leçon d'espagnol passée. Ne rien lâcher ... En dehors de ça, aujourd'hui, nous testons le transfert du gasoil entre la quille et le réservoir journalier. Nous avons un doute sur son fonctionnement car la pompe n'est pas censée remonter du gasoil à plus de 30 cm sous son niveau et le piquage dans la quille est à environ 1 mètre sous elle. Nous en profitons pour faire une jauge du niveau dans la quille avec une ancienne latte de GV de La Cécilia (le précédent voilier de Robin). Première marque à 240 litres et il nous semble qu'on peut encore en mettre le double !!! En premier lieu, nous transférons en 20 minutes, 20 litres dans un bidon avec la pompe. Cela nous permet de vérifier que le gasoil est propre et pas trop pollué par la quille que nous n'avons pas nettoyée, juste vidée de son huile. Le gasoil est nickel, quoiqu'un peu huileux quand même ... Ce premier bidon est ensuite transféré dans le réservoir tribord. Même opération avec un deuxième bidon. Nous étalonons la jauge de la quille à 200 litres. Nous continuons avec encore 2 bidons de 20 litres que nous transférons cette fois de la quille dans le réservoir bâbord. Cela se confirme : 20 minutes pour récupérer 20 litres dans la quille. Transfert de gasoil de la quille Autre activité de la journée : la prise de mesure de l'écoute de GV qui s'est avérée trop courte depuis que le palan est passé de 4 à 6 brins. Et oui, il fallait y penser ... C'est un petit travail agréable sous un beau soleil. Puis mise à jour du site, mail pour commander les pièces du régulateur d'allure, mail pour prévenir la capitainerie d'Arrecife à Lanzarote de la réception du lazybag pour nous, mail pour le fabricant du lazybag pour lui dire où nous l'envoyer. Piouuuu, que de mails. Ce serait vraiment plus pratique si le port fournissait du Wifi au lieu d'aller cavaler au bar avec le PC sous le bras. Jour 7, 22 octobre, à La Graciosa : Nous continuons nos tests de transfert de gasoil. La pompe a du mal à pomper en profondeur... ca commence à se sentir... aaargh Jour 8, 23 octobre, à La Graciosa : Aujourd'hui réveil à 07h45 ! Ouhlalalala notre réveil biologique est plutôt vers 09h00 d'après ce que nous avions remarqué ces dernières semaines. Oui mais aujourd'hui c'est PLONGEE !!! Petits feuilletés aux saucisses pour l'apéro D'accord, d'accord, il y en a beaucoup ... Et encore plus quand finalement la partie de dés n'a pas lieu ... C'est de notre faute, on ne s'était pas assuré avant que Frédom serait là ce soir. Y'a plus qu'à tout manger ... Jour 9, 24 octobre, à La Graciosa : Aïe aïe aïe mais qu'est-ce donc que cette météo !!! Aujourd'hui il fait froid, il pleuvine et il y a du vent ! On se croirait en Bretagne ! Obligé de sortir les polaires et le calot malouin ! Frisquet ce matin ! Pour la journée, finalisation des transferts de gasoil. A priori, ça se confirme, depuis notre pompage dans la quille, la pompe de transfert va moins vite. Nous croisons les doigts pour ne pas l'avoir abîmée. Ce serait dommage car elle marchait super bien et sans elle, les choses se compliquerait vraiment. Et puis, nous avons calculé que la quille pourrait stocker 320 litres utilisables. Nous réfléchissons sérieusement à acheter une pompe de secours. Mais à 200€, il faut encore réfléchir un peu et puis ce n'est pas si facile à trouver. Puis, nous attaquons la mise en route et les essais de nos balises MOB1. Ce sont des petites balises que nous allons attacher à nos gilets de sauvetage. Test d'une des balises MOB1 Si l'un de nous tombe à l'eau, le gilet est sensé se gonfler automatiquement et mettre en route la balise. Celle-ci émet un signal AIS qui peut être repéré par tous les navires à moins de 5 milles de distance. Nous avons en plus installé une alarme AIS sur Brindacier dans laquelle nous avons programmé le numéro MMSI de nos deux balises. Ainsi, si l'une des balises se met en route (en cas de chute à la mer par exemple), une grosse alarme devrait sonner dans le bateau et avertir celui qui est à bord que l'autre est tombé à l'eau. Tant que le bateau est à moins de 5 milles (environ 10km) de la balise, sa position instantanée est affichée sur la carte du PC du bord permettant ainsi de revenir directement sur elle et de récupérer la personne à l'eau. Jour 10, 25 octobre, à La Graciosa : Bon, étant donné que la météo annonce 2 jours de temps maussade, nous allons tenter de faire de la cuisine de saison : Un pot au feu. C'est Robin qui s'y colle pendant que Sandrine retourne faire de la plongée avec le club local. Le bateau de plongée et la plongeuse Première étape pour le cuistot : aller chercher de l'aide. Et bien sûr, qui de mieux de placé que Frédérique (chef de cuisine) et Dominique sur FREDOM pour palier les manques du débutant !!! Toutd'abord les ingrédients à acheter, la préparation (assez simple, il faut le reconnaitre) et la cuisson... assez longue. Le résultat est au top ! Avec un petit vin rouge et du pain :-) La préparation, Le coup de main de Dominique et le repas ! Jour 11, 26 octobre, à La Graciosa : Le temps étant toujours un peu gris, la journée s'écoule au fil des parties de dés, de cartes, de films dans la cabine et du reste d'un succulent pot-au-feu ! Sandrine concocte pour le coup un gateau au yaourt décoré de petits parasols ! (Camille et Florie, vous les reconnaîtrez sûrement !!!) Décoration spéciale Jour 12, 27 octobre, à La Graciosa : La météo étant redevenue estivale, nous revenons à des activités plus graciosèsques : c'est à dire ballade et baignade. Direction la superbe plage de Las Conchas. Environ 1h30 de marche sympathique au milieu des volcans suivie d'une délicieuse baignade dans de l'eau limpide et chaude ! La ballade La baignade Ce qui est particulièrement ludique à Las Conchas, ce sont les rouleaux sur la plage. La baignade est dangereuse à cause du courant mais il est possible de s'amuser dans les vagues du bord de plage ! Les vagues Jour 13, 28 octobre, à La Graciosa : Journée cuisine encore. Cette fois c'est Frédérique qui nous apprend à faire le poulet au citron et surtout SURTOUT les fondants au chocolat ! C'est excellent. Dommage que la carte SD de l'appareil photo ait rendue l'âme ne nous permettant pas d'avoir des images de ces bons moments à vous montrer. En fin d'après midi, un orage menace. Le vent monte, c'est parfait pour se refaire un coup de cerf volant. Et oui, c'est ici à La Graciosa, que nous nous sommes mis à aimer faire du cerf volant. Nous en avons deux (dont celui de Robin qui lui a été offert à Noël 2013, date qui lui valut de perdre un pari avec Sandrine dont l'enjeu est une semaine de fourneaux et vaisselle complète ...). Du coup, Robin ressort souvent son beau cerf volant et s'amuse bien (rase motte, looping, vrille, crash dans le sable ou dans l'eau...). Session cerf volant avant l'orage Jour 14, 29 octobre, à La Graciosa : Journée plongée. Jour 15, 30 octobre, à La Graciosa : Nous ré-attaquons les bricolages sur le bateau. Il est décidé de se mettre sur le changement des embases des winchs Andersen qui sont fendus. Ce sont des Winchs ST46 ANDERSEN achetés d'occasion sur Leboncoin et dont l'une des embases en plastique était fendue. Ca n'est pas grave en soi mais lors du montage des winchs les embases ont littéralement explosées et la poupée avait tendance à frotter dessus et donc à mal tourner. Nous avions les pièces de rechange - il ne restait qu'à les monter. Aujour'hui c'est chose faite ! Par contre nous avons rencontré d'autres bateaux qui ont connu la même avarie sur des winchs neufs. En plus, le dessus de leurs winchs aussi a craqué. Au vu des prix des winchs et du coût des pièces de rechange, ANDERSEN devrait faire profil bas. C'est décevant. Les autres winchs que nous avions acheté sont également des ANDERSEN ST52 mais "tout inox" donc pas d'embase plastique et pas de problème. Jour 16, 31 octobre, à La Graciosa : Nous poursuivons sur les winchs. Nos beaux ANDERSEN ST52 fonctionnent parfaitement mais nous les avions montés sur des supports en caoutchouc comblés de Sika. Cela obstrue les drains qui permettent aux winchs de se vider d'eau lorsque des paquets de mer mouillent le cockpit. A la longue, les engrenages risquent de vieillir plus vite que la normale. Donc, nous les re-démontons et supprimons les supports en caoutchouc puis nous remontons le tout. Ca a l'air tout simple et facile, d'ailleurs, ça l'est, mais il faut tout de même : démonter les vaigrages, enlever le sika, ce qui enlève la peinture, repeindre, reposer les winchs et remonter les vaigrages ... ANDERS.ST52 / ANDERS.ST46 / LEW.ST46 : Nos winchs !
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001 - Octobre 2016 |